...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

Vous avez de bonnes griffes, vous aimez la couleur, vous aimez ouvrir votre gueule, vous détestez la censure
...cette page est à vous
Si votre contribution ou réaction est retenue par le "comité éditorial tricéphale" *, à humeur bien tempérée, votre signature (ou pseudo) y figurera. Les réactions  parvenant à l'adresse du site seront toutes publiées.
* à savoir : Régine Mary (Iso), Gilles Knopp (Knoppy) et Jean Kergrist (JK)

Pour un formatage américain à réactivité immédiate, il faudra vous adresser au logiciel Wordpress. Ici on prend le temps des relations humaines et des labyrinthes rigolos des fêtes foraines. On s'en fout totalement du nombre de zamis sur fesse-bouc.

On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

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40% des espèces pollinisatrices (zabeilles, zinsectes, zoiseaux…) sont menacés de disparition.

La cause aux méchants pesticides. C’est ce qu'avance le rapport de la Plateforme Intergouvernementale sur la biodiversité (124 États membres) qui vient de sortir le 26 février à Kuala Lumpur (Malaisie). C’est loin la Malaisie. Pas beaucoup d’échos dans les canards locaux (sauf LE Canard de cette semaine qui révèle que 2 des 80 experts étaient pourtant à la solde des firmes pollueuses).

Quand les producteurs de fruits et légumes barreront de rage le périph de Rennes, vous chercherez peut-être alors la raison du pourquoi. Encore qu’une description page entière des dégâts suffit largement à fidéliser le lecteur moyen, occupé à tremper son croissant sans trop s'en mettre sur le pantalon.bee collecting pollen

Après la surproduction de cochons et de lait, voici donc pour bientôt la disparition programmée des fruits et légumes. À causes différentes, résultat identique : on aura droit comme toujours aux pneus enflammés qui font de gros trous dans le macadam du périph. La faute au gouvernement. Bien évidemment. Qui veille au grain : "Faites donc confiance à nos prévoyeurs. Tout sera pris en charge. Dégâts des routes, charges sociales et aides à la reconversion. Gouverner c’est savoir manier les rustines. Et ne nous demandez pas trop de souffler dans la chambre à air pour interdire les pesticides... qu'on ne sait même pas ce que c'est, ni d'où qu'ils viennent, ni qui ils enrichissent."

La Malaisie est loin. La soupière régionale, où nos légumes politiques concoctent leur soupe électorale en s’asseyant sur tous les rapports d’alerte, est à Rennes. Les bruits du périph n’y parviennent que très feutrés. Aucun insecte n’est invité aux débats.

Or donc, ce même jour qu'à Kuala Lumpur, 26 février donc, se tenait une session de notre nouveau Conseil Régional, présidé par notre recordman du monde des marchand d'armes. Le très ému vice-président de gauche chargé de l’agriculture, Olivier Allain, ancien président FNSEA de la Chambre d’Agriculture 22, a sorti son plan régional génial d’aides diverses destiné à secourir les agriculteurs en faillite : on va « leur apporter de l’oxygène en modernisant leurs bâtiments d’élevage ». Il a bien dit « de l’oxygène ». Le méthane et les pesticides ce sera uniquement pour les voisins.

Devinez qui a aussitôt applaudi des deux godillots ? Notre Marc le Fur préféré, dit « le député cochon », son concurrent LR aux dernières élections. « Il n’y a pas un mot sur l’environnement, cela me va bien. Il n’y a pas un mot sur le bien-être animal, cela me va bien aussi. Ce plan va à l’essentiel. Il fait porter l’effort sur la compétitivité des exploitations. » (O-F du 27 février)

Son concurrent, du parti « opposé », nouvellement adoubé en politique, en était tout rose de satisfaction. Comme petit cochon avalant goulument sa bouillie.

Prêts à partir butiner tous deux, bras dessus bras dessous, en voyage d’étude à Kuala Lumpur, sur les ailes d’une abeille.

-L’abeille : "La Malaisie c’est loin."

-Marc-Olivier LeFur-Allain : "Tais-toi et suce."

JK

PS : une petite chance quand même de contrer ces connards productivistes, élus par des couillons, ainsi que le lobby chimique, très présent auprès de l'assemblée et du sénat : écrivez vite à votre député (qui doit bientôt se prononcer dans le cadre d'une loi sur la biodiversité) en signant cette pétition en ligne : http://www.pollinis.org/stopneonics-deputes/  votre clic aura peut-être du poids.

 

MOURIR t'auras pas le choix

Tintin est mort dimanche, je n'ai pas digéré son départ ! Y a des trains qui nous séparent pour trop longtemps. Du coup j'ai fait une sorte d'indigestion pire qu'avec une fondue savoyarde. Nous faire un truc pareil à 90 ans ! D'accord je le voyais peu, mais je le savais vivant. C'est comme d'habiter près de la mer, tu ne la vois pas, mais tu sais qu'elle est là. Ben merde, on s'est tous dit, on aurait encore pu rigoler pendant 20 ans avec lui, c'était un grand sportif, il aurait pu largement dépasser les 100 ans. Mais tout s'use, surtout si l'on s'en sert, comme disait la pub pour les piles Wonder !

Pour quelqu'un qui se plaît à dire qu'elle adore les surprises, celle-là, j'ai pas aimé du tout du tout. Les retrouvailles avec tous les cousins et les cousines qui sont tous vieux, j'ai trouvé ça doux au départ, mais inconsciemment, ça m'aura fait violence aussi, faut croire. Le coeur a ses raisons que la raison ignore ... download

Personnellement, comme j'ai la chance d'avoir toujours mes parents, c'est plus fort que moi, je me sens encore petite. Au moins pour eux, et quand on se voit petite, on a du mal à se sentir vieux, c'est mon problème.

Aux enterrements, quand toi même tu approches de la soixantaine, même si tu méprises ton âge, aux enterrements tout le monde est vieux. Y a un truc, c'est confondant. Tous les empereurs de la famille qui trônaient jadis au bout de la grande table et nous surveillaient, prêts à nous balancer naturellement selon les normes de notre époque, une bonne torgnole, si on ne se tenait pas tranquille, tous les empereurs, passé un certain âge, deviennent des petits vieux sympathiques. Sans doute parce qu'ils ont abandonné le tropisme du vainqueur destiné à accomplir de grandes choses ! Allez savoir ? Et puis, ils sont beaucoup, mais alors beaucoup plus petits qu'avant ! Comme quoi on doit garder toute notre vie en tête, des proportions enregistrées vers l'âge de 5 ou 6 ans. Et puis, quand on a connu comme moi, une époque où à la campagne tout le monde parlait Gallo, entendre les mêmes, quarante ans plus tard parler avec l'accent de la ville, ça remue quelque chose qui sonne la fin d'un monde. Mais finalement depuis que le monde est monde, la fin du monde assassine chaque génération. On devrait mieux s'y préparer et dans la joie, car la fin de quelque chose implique toujours le renouveau, même si c'est pas pour nous. Regardez la fin du capitalisme ... ! C'est en me faisant toutes ces réflexions, que je suis devenue aphone dans un premier temps. Aphone pour ne pas lire un texte de l'Evangile certainement, car mon corps ne sait me trahir. Il m'a coupé la chique. Que voulez-vous je déteste la religion, pour moi c'est comme le Freudisme, une vision du monde privée, à prétention universelle ... Autant dire un vulgaire mode d'emploi qui réclame des sous à la quête et une grande obéissance dénuée de toute velléité critique. Décidément me disais-je privée de voix, si j'ai le goût des affabulations de haute volée, la religion ou la psychanalyse ne sont qu'hallucinations collectives auxquelles je ne participerai pas !

C'est alors qu'en rentrant, une fois Tintin disparu dans les flammes de l'enfer pour rejoindre le paradis ... PAF mon corps submergé de tristesse s'est crispé furieusement et CRAC lumbago ! Avait-il besoin de s'immobiliser pour réactualiser ses données ? Dieu seul le sait.

J'en suis à me dire que si la conscientisation de mes refoulements multiplie l'apparition de nouveaux symptômes, je ferais bien de fermer définitivement tous mes vieux circuits pour m'inventer de nouveaux schémas. Exactement comme le capitalisme quoi !

Oui mais Seigneur, comment faire sans mode d'emploi ?

Iso

 

COMMENTAIRES

-Y'a un truc pour clamser tranquille, comme Tintin, sans angoisse inutile.  C'est Umberto Eco, celui qui vient de mourir au nom de la rose, qui nous livre le secret : "La seule façon de se préparer à sa mort est de se convaincre que tous les autres sont des couillons" (article paru dans l'Espresso en 1997). JK

 

 

pie de vache

Il est bon de signaler, aux mécréants que vous êtes, que nous sommes en plein carême. Un temps de désert avant la terre promise où coule lait, miel et œufs de Pâques. L’évêque de Saint Brieuc donne le ton en visitant des fermes du côté de Goudelin (22) avec les délégués locaux de la FNSEA et de la COOPERL ainsi que d’« Homanes Laboche, père missionnaire » (le Télégramme du 25 février, photo ci-dessous).EVEQUEVACHE

Ses prières feront-elles remonter le prix d’un lait qui coule à flot bien avant l’échéance pascale ? Le précepte de la Genèse « croissez et multipliez », devise du libéralisme, a, jusqu’ici, plutôt conduit les paysans à l’impasse. Le marché du lait n’est pas aussi vaste que les étoiles au firmament des cieux. L’église, déjà opposée à la régulation des naissances, a du mal à se convertir à une régulation des quotas, idée qui, depuis 30 ans pacifiait pourtant les campagnes.

Aude le Bivic, "croyante, non pratiquante", agricultrice à Plouaret (22), qui faisait partie d'une délégation de laitiers de la Coordination Rurale et de l'APLI, venus se plaindre à Rome, en janvier dernier, de la mévente du lait, et qui a vu « le pape à 3 mètres », peut maintenant s’adresser plus près. Son évêque l’attend. Après l’évêché, elle peut aussi, si elle veut voyager efficace, s’adresser à Bruxelles, plutôt qu’à Rome.

L’évêque de Saint Brieuc y prend goût. Il est déterminé à ne pas lâcher les pies : il annonce qu’il va monter, avec 15 autres évêques, au prochain salon de l’agriculture. On ne peut que s’en réjouir. Mieux vaut voir les évêques bénir les vaches au salon de l’agriculture avec la FNSEA, que bénir les armes au salon du Bourget avec Le Drian.

JK

 

Retenez bien cette date historique. Aussi importante que 1515, 1610, 14-18 ou que l'an 0.

 

Le 23 février 2014, ouvrait en fanfare et trompettes ce blog « page de Bretagne » sur un dessin du Grand Mamelouk (esclave affranchi) Knoppy. Il y en eut un autre, sublime, du même ( tarte à la crème), le 23 février 2015. Et v'la qu'il revisite aujourd'hui, en 6 temps cette fois, le gag éculé de la tarte à la crème. (Ci-dessous)

À trois (Knoppy, Iso et ma pomme), nous avons de la suite dans les idées fixes. Nous ne lâcherons pas de si tôt vos jarrets.

Relais d’un autre blog « Coups de cœur, coup de gueule », tenu en ver solitaire depuis l’an 2.000, dont il reste petite trace sur ce site, ce blog « page de Bretagne », du haut de ses ses deux ans, continuera, cahin-caha, sans afficher de périodicité régulière, à vous gratter l'occiput... et plus si affinité. Quand on a rien à dire, on sait aussi fermer notre gueule. C’est le privilège des sages.

JK

 

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imagesLe CG des Côtes d’Armor est passé de « gauche » à droite aux dernières élections départementales. Le nouveau président vient d’annoncer la suppression, pour raison d’économie budgétaire, d’un organisme culturel intermédiaire appelé « Itinéraire bis » (anciennement ODDC). Une vingtaine d’emplois sont en jeu. 

On ne peut que s’attrister de tout licenciement. Mais, comme il s’agit d’un organisme para officiel, une « association » aux statuts verrouillés faisant doublon avec les services culturels du département et vivant essentiellement de fonds publics, la moindre des choses c’est que le CG22 prenne en charge le recasement de ses salariés.

On peut aussi espérer que son gros budget (1,7 millions d’euros) restera affecté à la création artistique, sans discrimination entre artistes, groupes musicaux, compagnies théâtrales... du département. poster

Ces derniers n’ont pas besoin d’organismes intermédiaires pour élaborer leurs créations et programmations. Ils entendent bien subsister à tous les changements de pouvoir en clamant haut et fort leur indépendance vis-à-vis des élus. Irrévérence et insoumission sont nécessaire à la création. Ce refus de l’instrumentalisation politique a caractérisé, de manière constante, ma ligne artistique depuis 50 ans. On peut d’ailleurs trouver sur ce site ce que j’en écrivais, il y a quelques années :

« Pouvoir artistique 

... Le montage politique de ces fausses associations est d'une grande simplicité. La ficelle de l'instrumentalisation est tellement grosse qu'elle en est déconcertante. En résumé : un élu se vote le matin une grosse subvention qu'il va chercher l'après-midi avec sur la tête une autre casquette, celle de Président de la pseudo association.
Cette prise illégale d'intérêt, pourtant passible, en droit, des tribunaux, n'étonne plus personne... Face à cette distorsion de concurrence, les vrais artistes ne peuvent lutter à armes égales, c'est-à-dire avec les mêmes moyens financiers. Surtout quand, en face, on en arrive à proposer au public une multitude de spectacles gratuits, le prix des entrées n'entrant dans le budget de ses organismes que pour des pourcentages plus que modestes (pas plus de 5 à 7% parfois)."

Si les politiques doivent favoriser l'émergence de l'acte artistique (infrastructure, enseignement, régime social, aides directes...) ils n'ont pas à le contrôler pour leur profit électoral.

JK

 

COMMENTAIRES

-Si le CG « recase » les salariés en question, s’il internalise les fonctions d’Itinéraires Bis, si les 1,7 millions d’Euros enlevés là servent ailleurs à l’action culturelle et artistique… OK, mais c’est peu probable, surtout que ces 1,7 resservent ailleurs (de même que les autres baisses de subventions culturelles). L’idée est plutôt globalement d’économiser sur la culture. Alors que moi je suggère qu’il faut miser sur la culture comme axe prioritaire et principal de développement.
P.

-Bon : tu crois que le fric d’itinéraire bis va se retrouver dans la culture au profit des artistes, toi ?
Moi pas : c’est l’austérité qui fait consensus entre droite et gauche au gouvernement.
“l’argent y’en n’a pûs, y’en aura pus...” ...on connaît la mauvaise chanson.
Oui, l’alibi de la “dette publique”...etc.
Allez, faut regarder les choses en face et se battre contre le capital libéralisé (cf; le Brexit voulu par les thuriféraires de la mondialisation marchandisante.) Paul

-Non, P. et Paul, je n'en crois rien. Mais c'eut été une porte de sortie honnête de cette usine à gaz. Je me souviens avoir entendu l'ex-président du CG 22, Charles Josselin, avouer qu'il avait créé l'ODDC en s'apercevant que la culture était très rentable électoralement. Son calcul a dû foirer quelquepart. Les cultureux n'ont peut-être pas été à la hauteur de leurs démiurges politiques? Les ficelles des manipulateurs étaitent trop grosses ? Les nouveaux maîtres sont si cons qu'ils n'ont pas compris qu'ils pouvaient faire pareil ? La vraie culture ne se laisse acheter ni vendre ? Ce concept fourre tout de culture n'est-il pas un pantalon trop large en matière artistique ? JK

-Le communiqué de l'UDCGT 22 :

Les Côtes d'Armor ont-elles besoin de culture, de ses artistes ?
Le département par la voix de son président a confirmé sa politique de saccage d’outils culturels: Itinéraires Bis, Le Dourven. Il a confirmé sa présidence par sa gestion basée sur la vacuité et la désertion.
Le Président Cadec s’est positionné exclusivement en gestionnaire. Il a renoncé publiquement à ses engagements de responsable élu en charge d’un projet politique. Il fait fi du désir de culture, d’humanité, des populations sur l’ensemble du territoire.
Les informations à peine voilées de déstructuration des réseaux territoriaux ont ému les personnels, les professionnels et usagers de la culture.
On devine un projet basé sur la marchandisation de la culture, sur l’événementiel à tout crin, la promotion d’une marque ‘Côtes d’Armor’, l’affichage du paraître, alors que ce sont les artistes qui donnent de la vitalité et font rayonner les territoires.
Le choix du président consiste à développer les incertitudes, y compris dans le milieu du spectacle vivant. Les syndicats du spectacle, de l’audiovisuel, de l’action culturelle et l’ensemble de la Cgt soutiennent la mobilisation justifiée et légitime des acteurs concernés.
Quand il est question de gestion du patrimoine, nous préférons comme les artistes créateurs du département l’idée du faire vivre un héritage. Les artistes et techniciens, plasticiens, scénographes, comédiens, cinéastes, chorégraphes, musiciens d’aujourd’hui répondent à notre désir de culture, d’éducation culturelle, d’éducation populaire, à notre construction du vivre ensemble.
Par la même, ils constituent le patrimoine costarmoricain de demain. Mais l’accès à la culture constitue dès à présent un enjeu de démocratie. La Cgt affirme sa solidarité avec l’ensemble des professionnels de la culture, consciente des conséquences humaines, sociales des désorientations du Président Cadec.
La CGT demande au Conseil Départemental de revoir sa position et de s’inscrire dans une démarche de concertation, pour la création d’un véritable service public de la culture, répondant aux attentes des professionnels et des usagers dans les territoires.

-Bien envoyé, Pol ! OK pour un "service public de la culture"... à condition qu'il ne soit pas inféodé aux politiques... Mais ce n'est pas demain la veille que L'UDCGT, à travers sa branche artistique des musiciens (SBAM), s'interrogera sur les rapports entre artistes et élus. Elles siégeait de droit au CA de l'ODDC (et d'Itinéraire-bis aussi j'imagine). La "déstructuration des réseaux territoriaux", ne peut donc que l'attrister.

Personnellement, bien que aussi syndiqué (au SFA), je n'ai jamais fait partie, avec mon petit TNP, de ces réseaux. Je ne l'ai d'ailleurs jamais souhaité. Quand l'avalanche des spectacles gratuits des "Petits riens" ou autre "Parole d'hiver" déferlait, je rasais les murs et tentais de partir gagner ma croûte ailleurs "en laissant ceux qu'on aime, pour aller faire tourner des ballons sur mon nez"... en laissant ainsi place libre aux artistes de cour, pourtant payés avec mes deniers de contribuable du département. Je valais sans doute trop cher pour être acheté.

Pas rancunier, j'ai accepté, avec des propositions concrètes, de faire partie d'un groupe de réflexion, initié par le département, sur une autre manière de stimuler la culture et d'aider les artistes... une commission qui, à mon étonnement, s'est évanouie sans suite en l'espace d'un été. Bien dommage ! Mais de là à applaudir à la politique du nouveau patron Cadec qui ne jure que par les aides aux entreprises privées en détricotant avec Macron le droit du travail, il y a de la marge... ! JK

-La culture ?
C’est ce qui reste quand on a tout oublié ! (dixit qui déjà ?) –Clémenceau, l’idole de qui ?
Et quand on oublie la culture, que reste-t-il ?
La voie ouverte à l’ignorance, terreau de la bêtise.
Et c’est ce vers quoi on se dirige.
Et c’est pas un propos politicard  josselinien des années 70 qui me fera changer d’avis !
Plutôt que de se la jouer “moi contre le reste du monde”, je propose le rassemblement dans la diversité.
Je sais, c’est naïf, mais, c’est aussi de la résistance, je crois.
P.rec...

-"Une maison sans fondations, bâtie sur le sable, s'écroule" (dixit qui ?). Défendre la culture en résistant à la bêtise et à l'ignorance, ne dispense pas de réfléchir au pourquoi des échecs. Itinéraire bis est mort de son défaut initial : une structure présidée d'office par un politique et dépendant totalement des subsides publics. Ce qu'un politique fait l'autre le défait, c'est de bonne guerre. JK

-Tu m’obliges à un travail argumentaire de bagnard, mais, tant pis : vogue ma galère : mettre dos à dos Cadec et le Président fondateur de l’ODDC, c’est un peu court. C’est passer sous silence que la droite au pouvoir en CDA est revancharde et se fiche de la culture telle que nous la pensons et la voulons comme d’une guigne. Il est bien fini le temps où, en France, existait un consensus sur la nécessité d’élever le niveau culturel de la Nation !
C’est le règne de la promotion des inégalités.
Rassure-toi, ces quelques arguments ne me dispensent pas de penser qu’il y a bien des choix politiques en jeu...et que bien des socialistes ne sont pas insensibles aux sirènes du libéralisme et donc, pas vraiment en désaccord avec ce qui se passe.
Mais il y a tant d’autres citoyens qui n’acceptent pas, au fond, ces pratiques oukasiennes. Alors, moi, je cherche d’autres voies que la fatalité exprimée dans ta formule “Ce que l’un a fait, l’autre le défait”. ça nous mène où, ça ? Au désespoir ? A “l’à quoibonnisme ?”
J’en suis pas.
P.rec...

-Oui Paul, je suis sans doute un peu désespéré par les temps qui courent… comme devaient l’être - plus seuls et plus désespérés que moi - Giordano Bruno, brûlé vif à Rome par l’église, Sade, enfermé avec constance, de prisons en asiles, sur ordre de la royauté, de la république, ou de l’empire ou encore Soljenitsyne, envoyé au goulag par Staline. Je ne vais donc pas me plaindre des vilenies des gens de pouvoir quand ils tentent de s’ériger en contrôleurs des arts, sciences et lettres, car, à mon modeste niveau, je n’en suis pas là… et j’admire beaucoup ton optimisme et ta combativité. JK

-LETTRE DES SALARIÉS D'ITINÉRAIRE BIS 

En amont du Conseil d’administration de ce jour, mardi 1er mars 2016, les salariés d’Itinéraires Bis vous adressent ce message :


Chers membres du Conseil d’Administration, Monsieur le Président d’Itinéraires Bis, Mesdames, Messieurs,
Nous, les 19 salariés d’Itinéraires Bis, souhaitons ardemment vous alerter de notre vive inquiétude concernant l'avenir des activités et des emplois d'Itinéraires Bis et vous transmettre notre requête urgente pour que l’association puisse maintenir ses actions au profit des habitants de nos territoires.
Lors du débat d’orientation budgétaire du 8 février 2016, le Conseil départemental des Côtes d’Armor, par la voix de son président Alain Cadec a fait part de sa volonté de se désengager du financement de l’association Itinéraires Bis, œuvrant depuis plus de 30 ans au développement de la culture dans le département des Côtes d’Armor.
En effet, vous le savez mais il semble important de le rappeler aujourd’hui, bien que créée en 2009, Itinéraires Bis est le fruit de la fusion de deux associations que sont l’Addm 22 et l’ODDC, toutes deux issues d’une politique volontariste d’action et de développement culturel, menée par le Conseil général des Côtes d’Armor à partir de 1975 pour l’Addm 22 et 1988 pour l’ODDC.
Depuis plus de 30 ans, on peut mesurer l’action de ces associations par ce qu’elles ont initié et qu’Itinéraires Bis poursuit aujourd’hui sur l’ensemble du territoire départemental.
A savoir : l’accès à une vie culturelle riche et variée sur un territoire rural, l’accompagnement de projets artistiques professionnels, le développement et la valorisation des pratiques amateurs, le conseil aux collectivités, le développement de l’emploi et de la formation, l’encouragement à la découverte culturelle des jeunes, la création et le soutien d’événements fédérateurs et populaires...
Combien d’histoires, de liens, d’émotions partagées, d’échanges sont nés à force de Campagne du Rire, de Paroles d’Hiver, de Jazz dans les Feuilles, de Petits Riens, d’Atmosphères et d’Objectifs 373 ! Combien de jeunes tout au long du programme Dansécole et des saisons Pas Sages ont découvert au sein de leur salle de classe ou à la galerie du Dourven que l’art et la culture pouvaient être une source appétissante d’apprentissage, d’émotion, de connaissance et d’émancipation ?
Après six années d'activités, notre travail au sein d’Itinéraires Bis, au fil de ses bilans annuels, représente, cumulé :
306.000 Costarmoricains touchés par nos actions, dont 38 200 élèves, 450 artistes programmés et 271 projets artistiques accompagnés, 166 festivals et événements aidés, conseillés et soutenus,
chaque année, près de 100 communes concernées par nos actions menées avec plus de 200 partenaires : collèges, lycées, collectivités, institutions, écoles de musiques, de danse et de théâtre, centres hospitaliers, maisons de retraite, festivals...
3.784 heures de formation en direction des amateurs et des professionnels, plus de 3.000 demandes d'information et de conseil dans le cadre de notre fonction ressource
auprès d'un public très diversifié, de l'élu à l'artiste, de l’amateur au professionnel.
Toutes ces actions peuvent-elles se résumer désormais à une question d’argent ?
« L'enseignement a un coût, mais n'a pas de prix. En investissant massivement pour nos collèges, nous faisons le choix de l’avenir », a indiqué Alain Cadec lors de l’inauguration du collège Chateaubriand de Plancoët le 26 février dernier.
N’en est-il pas de même pour l’art et la culture ? Question de conviction, de choix politiques et d’hommes qui se doivent d’agir dans le sens de l’intérêt général.
Quel est-il cet intérêt général aujourd’hui ? Quel est son visage ? Son visage, ne l’a-t-on pas imaginé face à l’horreur des attentats de janvier et novembre 2015 qui ont violemment frappé le cœur des valeurs culturelles et universelles que nous portons en nous ? A travers les couleurs de la République hautement hissées se superposaient les mots d’éducation, de culture, d’ouverture sur l’Autre.
Pourtant, on sait combien le combat pour l’art, la culture et l’éducation n’en est pas à sa première bataille.
On se rappelle de Victor Hugo pour qui l’éducation et les arts étaient les socles de nos libertés. (cf discours de 1848 à l’Assemblée Nationale).
On se rappelle de Jaurès à la veille de sa mort déclarant lors de la visite d’une exposition : « Pourquoi, nous battons-nous ? Pour la paix ! Se battre pour la paix et se battre pour l'art, c'est se battre pour la condition humaine... ».
Sans oublier Jean Zay qui fut Ministre de l'Éducation Nationale et des Beaux-Arts en 1936 et qui, en un peu plus de 3 ans, nous a laissé un précieux héritage : les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le sport à l’école, la création du CNRS, le musée national des arts et traditions populaires, le musée d’Art moderne, le festival de Cannes.
On se rappelle du programme du Conseil National de la Résistance traversé d'une impérieuse nécessité : éducation et culture sont les fondamentaux de toute liberté. « Créer, c'est résister. Résister, c'est créer » ont affirmé Lucie et Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Germaine Tillion.
On se rappelle de De Gaulle créant le Ministère des Affaires culturelles dont il confie les clés à un écrivain, un penseur, un homme libre, André Malraux, qui nous dit : « Tout le destin de l’art, tout le destin de ce que les hommes ont mis sous le mot culture, tient en une seule idée : transformer le destin en conscience ».
Arrêter l’activité d’Itinéraires Bis, ce n’est pas seulement éteindre la lumière et faire quelques économies : c’est abandonner une mission de service public de sensibilisation et d’éducation à l’art d’aujourd’hui, au moment où l’association coordonne des projets avec des artistes au sein d’établissements scolaires, relayés par des institutions telle l’Education Nationale, la Région, la Drac, avec le concours de communes et de communautés de communes.
L’annonce d’Alain Cadec a pour conséquence de mettre dès à présent en sursis l’avenir des activités et du fonctionnement de l’association Itinéraires Bis : Pas Sages, La Saison, Pas Sages, Le Festival, le soutien à la création, la programmation et les productions en cours de la Galerie du Dourven à Trédrez-Locquémeau, les Plans Départementaux de Formation et le suivi des schémas d’enseignements artistiques, les partenariats techniques et les accompagnements de projets artistiques et de territoires.
Nous sommes sous le choc de cette annonce (formulée sans aucune concertation). Nous sommes en colère aussi, car rien dans la gestion d’Itinéraires Bis, reconnue nationalement pour la qualité de ses actions, et rien dans l’exécution de ses missions, ne légitime une fin aussi injuste et brutale.
Nous avons encore en tête les mots de notre Président nouvellement élu, lors de notre Assemblée Générale en juin 2015, au Centre Culturel de la Ville Robert de Pordic, nous dire son ambition pour la culture en Côtes d’Armor, son souhait de réaliser un pacte culturel avec l’Etat, sa détermination à ne pas devenir « le fossoyeur de la culture et d’Itinéraires Bis ».
Ce choc, cette colère, nous ne sommes pas les seuls à les ressentir. Depuis près d’un mois, nous recevons quotidiennement de nombreux messages de soutien. Chacun témoigne de sa tristesse, de son inquiétude. De nombreuses réactions se font sur les réseaux sociaux, notamment par la voix du collectif Côtes d’Art-Mort, composé d’artistes et de structures qui s’inquiètent aussi pour leur avenir.
Face à ces constats, il nous semble essentiel de votre part, chers administrateurs :
- de mettre en œuvre toutes les actions qui sont en votre pouvoir pour maintenir un établissement et un projet sans équivalent sur le département des Côtes d’Armor,
- de demander à Alain Cadec de bien vouloir reconsidérer sa décision et les modalités de son exécution afin de laisser à l’association le temps suffisant pour réfléchir et trouver de nouvelles sources de financements auprès d’autres partenaires.
La loi NOTRe ne préconise-t-elle pas un partage équitable de la culture entre les collectivités et l’Etat ?
Le Conseil départemental vote son budget les 14 et 15 mars prochains. Toute action de votre part doit être menée avant cette date.
Alain Cadec a parlé d’un désengagement progressif, humain, ni sec, ni brutal. Il parle de maintenir les missions d’Itinéraires Bis et d’internaliser une partie du personnel. Pourquoi défaire une équipe qui sait travailler ensemble ? Pourquoi défaire un projet qui marche, animé par un organe démocratique et représentatif, qui dispose d’une gestion souple et « efficiente » et qui offre un levier pour des financements extérieurs ? Pourquoi ne pas utiliser les métiers, les savoir-faire, les parcours et les compétences qui sont les nôtres pour réfléchir aux enjeux culturels de demain ?
Fatigués de lire le sort qui nous est réservé dans la presse, nous avons, à travers nos délégués du personnel, demandé audience auprès du président du département cette semaine pour créer les conditions d’un échange jusqu’alors absent.
Nous souhaitons nous impliquer dans une concertation, nécessaire au regard des enjeux, afin de préserver l'action de notre structure, de nos emplois et aussi pour que l'ambition propre à notre département dans le domaine culturel puisse être préservée.
Les actions d'Itinéraires Bis participent à la vitalité des territoires dans leur globalité. Se mobiliser pour Itinéraires Bis, c’est agir pour que la culture demeure un service public auprès des créateurs, des territoires et des habitants. C’est rappeler et affirmer que la culture n’est pas une variable d’ajustement sur l’autel des économies mais une source de richesses considérables qui confère aux territoires de ce pays leur attrait et leur qualité de vie. C'est aussi défendre nos métiers et emplois artistiques, techniques et administratifs permanents et intermittents.
Et enfin de citer le député Victor Hugo dans son discours à l’Assemblée Nationale :
« Je voterai contre toutes les réductions qui amoindriraient l’éclat utile des lettres, des arts et des sciences. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable ; vous avez cru faire une économie d’argent, c’est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l’honneur de la République. »

Nous vous remercions de votre attention.
Pour l’équipe d’Itinéraires Bis, les délégués du personnel
1er mars 2016

-Le lyrisme de cette lettre ne peut qu’emporter l’adhésion. Surtout quand il est fait appel à Victor Hugo, Jaurès, Jean Zay, De Gaulle, Malraux, Lucie et Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Germaine Tillon (excusez si j’en oublie). Ne manque à ce panel de glorieux résistants que le situationniste Raoul Vaneigem, référence suprême, que brandissait, il y a quelques années, avec drapeau rouge à la une du journal de l’ODDC, un maître de la logorrhée emphatique pour annoncer les « petits riens ».

Avec le budget d’une seule de ces soirées gratuites (cachets, salaires, matériel) j’affirmais, à l’époque, que je pouvais en proposer au moins 3. Hélas le « marché » était réservé  et il n’était jamais fait appel à d’autres associations ou compagnies qui, elles, étaient tenues par le Conseil Général, pour obtenir quelques miettes de subvention, à un autofinancement d’au moins 70%. Devinez où était l’erreur ?

Oui, vous avez raison : « créer c’est résister »… Y compris aux sirènes de ces élus, qui vous ont fait croire qu’un organisme à leur main et à leur budget pouvait être créateur de résistance. Votre résistance arrive un peu tard. Quand la réalité vous rattrape, les yeux se décillent. Je compatis... mais n’en pense pas moins. Au président du CG 22 d'assumer sans faux nez sa politique artistique et culturelle. S'il en a une. JK

 

 

À la pompe, comme à la banque, tu dois taper ton code afin de faire ton plein en liquide. Cet effort de mémorisation devient de plus en plus complexe avec l’âge, car ton disque dur interne est saturé de chiffres. Avec 36 codes dans les recoins de tes neurones : la porte de ton immeuble, ton accès Internet, sécu, banque, télé, assurances… pour faire fonctionner ton four et tes chiottes.pompe

Bravo, encore réussi ! Pendant que le gasoil coule à flot dans ton réservoir, ça te laisse 2 minutes pour réfléchir un brin. Tiens ! le prix du litre a encore baissé. Bonne nouvelle ! Ducon que tu fais. Le prix baisse, certes, mais les réserves, ils vont maintenant te les chercher par effraction. La pauvre terre se fait lutiner par tous les trous et la Ségolène ne fera pas le poids face au Macron qui signe à tout va les autorisations aux pétroliers. Jette un œil tout à l’heure à « Extractivisme » ( de Anna Bednik, « Le passager clandestin » 368 pages, 18€), encore que ça m’étonnerais que tu le trouves dans l’Espace commercial, culturel pardon, de ta grande surface. Je te cites donc un passage : 

« On dépouille les territoires de leur singularité et on les transforme en enclaves productives, interchangeables, réduites à une fonction : zone de développement minier, pétrolier ou agro-industriel, trapèzes et carrés sur les cartes de concessions d’exploitation… ».

Il te reste encore une minute ? Fais quand même gaffe à ne pas lâcher le bec verseur et à t’en foutre sur le pantalon.

Toutes les banques européennes sont adossées (le joli mot !) au secteur de l’énergie. Les fonds propres du Crédit Agricole, par exemple, en dépendent à 108% . Quand le prix baisse à la pompe, le Marché (toujours lui, avec son grand M de cheval fou qui nargue les politiques, impuissants à lui tenir la bride !) se casse la gueule. Un plongeon de 28% depuis début janvier. (Le Monde économie du 13 février). Pas étonnant que ta banque augmente tous les mois la tenue de ton compte. Ce que tu gagnes au distributeur de la pompe, tu le perds au distributeur de la banque.

Et s’il te reste encore 30 secondes avant de finir ton plein, rappelle-toi la crise de 2008 : les Etats se dépouillant pour venir au secours des actionnaires des banques. Aujourd’hui les collectivités territoriales ne s’en remettent toujours pas. Elles serrent la vis de partout. Et pas qu'en Grèce. Le prochain tour de vis est pour bientôt.  En marchant tout à l’heure dans la rue, fais gaffe à ne pas marcher sur une crotte de clébard, car les trottoirs ne sont plus nettoyés. Faudrait pas que tu couvres de merde la moquette de ta banque.

Et n’oublie pas de remettre le bouchon.

JK