...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

Vous avez de bonnes griffes, vous aimez la couleur, vous aimez ouvrir votre gueule, vous détestez la censure
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* à savoir : Régine Mary (Iso), Gilles Knopp (Knoppy) et Jean Kergrist (JK)

Pour un formatage américain à réactivité immédiate, il faudra vous adresser au logiciel Wordpress. Ici on prend le temps des relations humaines et des labyrinthes rigolos des fêtes foraines. On s'en fout totalement du nombre de zamis sur fesse-bouc.

On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

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À la pompe, comme à la banque, tu dois taper ton code afin de faire ton plein en liquide. Cet effort de mémorisation devient de plus en plus complexe avec l’âge, car ton disque dur interne est saturé de chiffres. Avec 36 codes dans les recoins de tes neurones : la porte de ton immeuble, ton accès Internet, sécu, banque, télé, assurances… pour faire fonctionner ton four et tes chiottes.pompe

Bravo, encore réussi ! Pendant que le gasoil coule à flot dans ton réservoir, ça te laisse 2 minutes pour réfléchir un brin. Tiens ! le prix du litre a encore baissé. Bonne nouvelle ! Ducon que tu fais. Le prix baisse, certes, mais les réserves, ils vont maintenant te les chercher par effraction. La pauvre terre se fait lutiner par tous les trous et la Ségolène ne fera pas le poids face au Macron qui signe à tout va les autorisations aux pétroliers. Jette un œil tout à l’heure à « Extractivisme » ( de Anna Bednik, « Le passager clandestin » 368 pages, 18€), encore que ça m’étonnerais que tu le trouves dans l’Espace commercial, culturel pardon, de ta grande surface. Je te cites donc un passage : 

« On dépouille les territoires de leur singularité et on les transforme en enclaves productives, interchangeables, réduites à une fonction : zone de développement minier, pétrolier ou agro-industriel, trapèzes et carrés sur les cartes de concessions d’exploitation… ».

Il te reste encore une minute ? Fais quand même gaffe à ne pas lâcher le bec verseur et à t’en foutre sur le pantalon.

Toutes les banques européennes sont adossées (le joli mot !) au secteur de l’énergie. Les fonds propres du Crédit Agricole, par exemple, en dépendent à 108% . Quand le prix baisse à la pompe, le Marché (toujours lui, avec son grand M de cheval fou qui nargue les politiques, impuissants à lui tenir la bride !) se casse la gueule. Un plongeon de 28% depuis début janvier. (Le Monde économie du 13 février). Pas étonnant que ta banque augmente tous les mois la tenue de ton compte. Ce que tu gagnes au distributeur de la pompe, tu le perds au distributeur de la banque.

Et s’il te reste encore 30 secondes avant de finir ton plein, rappelle-toi la crise de 2008 : les Etats se dépouillant pour venir au secours des actionnaires des banques. Aujourd’hui les collectivités territoriales ne s’en remettent toujours pas. Elles serrent la vis de partout. Et pas qu'en Grèce. Le prochain tour de vis est pour bientôt.  En marchant tout à l’heure dans la rue, fais gaffe à ne pas marcher sur une crotte de clébard, car les trottoirs ne sont plus nettoyés. Faudrait pas que tu couvres de merde la moquette de ta banque.

Et n’oublie pas de remettre le bouchon.

JK

 

philippe siebertLourde charge sur les épaules de cet homme au regard dubitatif, Philippe Siebert, directeur régional Pôle Emploi Bretagne (photo le Télégramme). Hollande compte sur lui pour faire passer les chomeurs (sans accent circonflexe la charge est déjà plus légère) sous le tapis rouge de l’Elysée.

Le pauvre homme ferme ses volets pour ne pas voir cette cohorte de paysans sous sa fenêtre qu’il va lui falloir bientôt recaser. Va falloir qu’ils nettoient leurs bottes avant de pointer. Comme s’il n’y avait pas déjà assez de candidats à la casse ! Les bases d’approvisionnement des grandes surfaces sont désormais exclues. On ne peut pas foutre le souk à l’entrée et être embauché ensuite dedans.

Le Foll et Le Drian ont annoncé le déblocage de crédits "spéciaux recasement bouseux". Une idée : utiliser ce fric pour les installer sur de petites fermes en agriculture bio du côté de Trémargat qui, elles, ne connaissent pas la crise.

C’est leur patron FNSEA Beulin qui va faire la gueule : le directeur d’Avril-Sofiprotéol ne pourra plus se faire des couilles en or en leur fourguant sa came importée (manioc, soja, huile de palme…) pour nourrir leurs bestiaux.

JK

 

Je lisais récemment dans la presse en ligne de gauche molle très modérée (Le Monde, Le Nobs...) qu'un certain nombre de gouvernements d'Amérique latine et du sud conseillaient vivement aux femmes en âge idoine de s'abstenir de procréer. « Ah tout de même !, m'écriai-je in petto, mais c'est quand même malheureux qu'elles ne soient pas capables d'y penser elles-mêmes, ces lapines débridées... ».

            C'est vrai quoi ! Comment et pourquoi, en 2016, des femelles douées de raison peuvent-elles encore envisager de se reproduire ? (Mais je me pose la question chaque année...). Est-ce par ennui, par conformisme, par manque d'imagination ? Est-ce encore par atavisme animal, à cause de la pression sociale et familiale ou de cet égoïsme forcené qui fait qu'on veut se survivre à tout prix, par appât du gain (avec les subventions familiales de nos impôts directs et indirects) ? Quelles sont les raisons objectives à cette constante dérive démographique ? Pourquoi, en Europe, la France détient-elle le consternant record de taux nataliste ? Je croise même régulièrement des couples soi-disant décroissants et bio-écolos, les mecs avec des dread-locks et les nanas plus ou moins en guenilles artisanales qui se trimballent avec des mouflets. Incroyable ! Mais de quelle décroissance parlez-vous donc ? Vous n'avez donc pas reçu un minimum d'éducation, ni développé le moindre sens pratique, sans parler d'esprit critique ?

cartemous

            En allant jusqu'au bout des articles, j'appris que la cause immédiate de cette judicieuse recommandation frappée du plus élémentaire bon sens était en fait la conséquence de la piqûre d'un simple mousticus vulgaris, plus exactement de sa femelle tigrée. C'est uniquement passque les chiards pondus par les mamans infectées ont un tout petit cerveau. Et y sont neuneus ! Par milliers ! D'un seul coup, pop ! des milliers de petits neuneus pour assurer la relève des parents vieillissants. Non, effectivement, ça fait désordre. Surtout dans des pays où l'Eglise catholique n'aime pas trop toutes ces histoires d'avortement y dé contraceptionne. Va donc falloir le garder quand même, et alors qu'il avait été conçu, au départ, pour assurer un petit complément de retraite à ses géniteurs, pouf ! toute sa vie durant, il va leur coûter un max. Retour sur investissement négatif, que ça s'appelle.

nurserymous

 

            Mais là où ça devient grave, c'est que le Zika (pour une fois, félicitations aux experts de l'OMS qui ont choisi un nom simple à retenir et à orthographier, pas comme le désastreux Chikungunya qui a été l'archétype de l'erreur de marketing médical et qui était impossible à placer au scrabble), le Zika (avec ces longues parenthèses, on est parfois obligé de recentrer l'objet de la phrase), le Zika, donc, progresse jusque dans nos contrées de blancs civilisés.

Pas encore jusqu'en Pologne où un député de la droite nationaliste-conservatrice fraîchement élu justifiait même le « droit à la vie » pour les enfants conçus d'un viol, mais j'espère que ça ne saurait tarder. Car le moustique est partout ! Pas seulement, hélas, dans ces exotiques contrées peuplées de turbulents métèques plus ou moins basanés. Il pullule au delà même du cercle polaire, et il n'est pas improbable que l'on voie prochainement plein de bébés neuneus Lapons et des nourrissons débiles Inuits.

            L'homme n'ayant plus de prédateur naturel, puisqu'il a buté tous les nuisibles susceptibles de lui faire de l'ombre, et alors qu'il prolifère au delà du seuil d'équilibre tenable, il faut bien que Dame Nature régule.

            Je reprends et je précise; il reste tout de même un prédateur à l'Homme : lui-même !

Sans même évoquer les glorieux massacres perpétrés de par le monde au nom de telle ou telle idéologie civile ou religieuse, les pays développés ont mis au point une multitude de systèmes d'anéantissement progressif quasi-inodores mais terriblement efficaces à moyen terme.

Oui, bien sûr, comme le prophétisait récemment mon excellent confrère Jean Kergrist, l'espérance de vie va s'amenuiser, et les baby-boomers de l'après guerre seront les premiers à s'en rendre compte. Les merveilles de la grande industrie, de la haute technologie et tous ces délires de technocrates progressistes qui apportaient le développement et la richesse à l'humanité dans son ensemble commencent à porter leurs fruits. Les ressources naturelles se raréfient, la faune sauvage s'éteint, la radioactivité progresse, les molécules chimiques sont omniprésentes. L'atmosphère, les rivières et les océans sont souillés pour les siècles à venir. Il devient de plus en plus évident que l'explosion de maladies dégénératives et de cas d'autisme est directement liée à la sur-utilisation de produits chimiques « phytosanitaires ».

Et pour combattre le « Zika », on pulvérise à tout-va des tonnes d'insecticides !

fumamous

Nous avons confié notre destinée individuelle et collective à des criminels sans scrupules que nous laissons agir avec une passivité coupable. À se demander où est passée notre si brillante intelligence critique de pédants humanoïdes.

Oui, nous sommes au coeur de la grande mue, de la mutation évolutive dont le moustique n'est qu'un des symptômes.

Notre arrogante fatuité nous aura permis d'entrer dans l'ère de la grande fraternité planétaire des neuneus. Dans ces conditions, c'est pas quelques milliers de crétins de plus ou de moins qui vont changer quoi que ce soit au devenir de la Terre.

Pour notre survie, il va devenir urgent de s'inventer un autre souffle, une autre respiration, peut-être même une autre espèce.

L'Homo Devastator a fait son temps, passons à autre chose !

Knoppy

(*) Merci Régine pour avoir inspiré le titre !

 

COMMENTAIRES

-Et pour inventer cette nouvelle espèce que tu espères, quelle méthode proposes-tu, mon bon Knoppy, au grand-père heureux que je suis ? L'atavisme animal ? La pression sociale ? L'amour pur ? Le discours politique ? Une primaire à gauche ? Un bonne guerre ? La mutation ? La copulation ? La conversion ? La lévitation ? La parthénogénèse ???? J

-Parmi toute cette liste...
La bonne réponse est...
Ta-taaaaammmmm...
La mutation !
Voui-voui-voui, mutons vite avant qu'il ne soit trop tard !
Soyons le passage vers la prochaine espèce, le maillon évolutif !
(et je pèse mes mots...) Knoppy

-En moustique ? JK

-On vient d'apprendre, début février, le fin mot sur les cerveaux des bébés qui rétrécissent. Le moustique Zika portait le chapeau à la place de Monsanto qui, avec la complicité de l'OMS, glissait un pesticide dans l'eau du robinet pour "la rendre potable". JK

 

 

avionVous aurez beau vous planquer en voyant passer l’épandeur dans le champ d’à côté, rien n’y fera : les pesticides vous rattraperont dans l’eau, dans l’air, dans la bouffe. À l’arrivée vos gosses seront les premiers à en prendre plein la tronche : malformations, autistes, avortements à en faire jubiler notre chroniqueur Knoppy, qui n’aura même plus besoin d’attendre le moustique zika pour titiller sa fibre antinataliste.

À voir une des 6 grosses firmes industrielles dites de « protection des plantes » (appellation croquignolesque destinée à faire passer le poison) régaler nos sénateurs français dans un resto chic, on imagine que la fin de l’empoisonnement n’est pas pour demain et que le sénateur Placé (ex vert) se planque sous la table en fermant sa gueule pour obtenir bientôt son hochet de ministre.atrazine

À voir le faux jeton de Le Foll jouer la transparence sur des chiffres que son ministère s’emploie à dissimuler en invoquant la diminution future -de 50%- du tonnage des pesticides à l’horizon 2015, on rigole franchement, car les pollueurs milliardaires ont déjà prévu la parade : le tonnage ne signifie plus rien, quand il suffit d'augmenter la concentration toxique en flèche.

La grande carte déployée sous les pieds du ministre, faire valoir récurrent de la FNSEA, nous montre que le Finistère dispute au Bordelais la palme de l’arrosage toxique. À se dégoûter des grands crus autant que des artichauts et choux-fleurs, tous chargés à bloc !

C’était mardi soir sur Antenne 2 dans Cash investigation. On n’a pas fini d’en causer au pays des victimes de Triskalia.

JK.

 

 

 

2017, comme si vous y étiez

Depuis des semaines, Jean Kergrist me tanne et me supplie de reprendre mon clavier ou mes pinceaux, soi-disant que le site est à sec. C'est l'inconvénient de travailler avec des bénévoles, en général, ces gens ne sont pas sérieux. Le labeur exécuté à titre gracieux est une gangrène. Au moins, un salarié, quand on lui donne une consigne ou un ordre, il ferme sa gueule, il obtempère et s'exécute, sinon, c'est la porte ! Mais un bénévole ! Pensez donc ! Non seulement la plupart du temps c'est un oisif, puisque, s'il a autant disponibilité et de temps libre, c'est qu'il n'est ni actif ni fatigué, mais souvent c'est un grincheux, voire un vindicatif. Sous prétexte que son action correspond à des idéaux supérieurs, il pense avoir le droit de donner son avis sur une foultitude de sujets, se permet des suggestions qui ont valeur de principes fondamentaux et s'exonère des contraintes hiérarchiques.

Je déteste le bénévolat ! Pour un chef, c'est rapidement ingérable. Obligé de s'abaisser à des câlineries hypocrites, à des promesses mirobolantes, à des reconnaissances de compétences là ou il n'y a que prétentieuse vacuité. Quelle déchéance !

Non ! Pour que la société de type « libéral » dans laquelle nous vivons fonctionne, il faut un état policier, des bas salaires, des avantages sociaux réduits comme peau de chagrin, de la précarité, de la flexibilité, de l'endettement et un fort taux de chômage. Heureusement, notre gouvernement s'y emploie à merveille.

Pourtant, le risque de voir toute cette courageuse politique s'effondrer est réel.

Amis de la... Démocratie (ha-ha-ha-ha-ha...), ça ne vous aura pas échappé, une échéance électorale majeure est proche, toute proche. À longueur de média, l'on nous rebat les oreilles avec la Présidentielle de l'an prochain. À tel point que, alors que 2016 est une année bissextile, on dirait qu'elle compterait pour du beurre... Bissextile ! Deux fois six... C'est pourtant joli comme mot... Jean Kergrist nous rapporte d'ailleurs l'anecdote suivante : quand il était jeune séminariste, il souffrait de dyslexie. Ses dictées latines étaient truffées de fautes et de contresens et il a fallu toute la patiente attention particulière d'un chapelain à l'intransigeante fermeté pour qu'il comprenne enfin la différence entre sexus et sextus.

Mais revenons à 2017, puisque c'est écrit en titre.

Au delà des primaires à la mode américaine (dont on se bat la burne) pour lesquelles les candidats vont dépenser des millions d'euros dans le seul but de se faire mousser auprès du votant internaute, après cinq ans de la droite à Nico et bientôt quatre de la fausse gauche à Fanfan (car, qu'a-t-il fait qui soit « de gauche », à part le mariage des gouinasses et des pédés, de nos gais amis ?), le risque majeur, c'est bien évidemment que l'électeur las et blasé ne vote pour un extrémisme.

Et le plus dangereux de tous, ce n'est pas celui de Marine et Marion, non-non-non, trois fois non !c'est celui de... Gérard !

Gérard Charollois, l'incarnation, le tenant et l'aboutissant de « l'écologie radicale » !

http://ecologie-radicale.org/.charollois

Charollois ! Un nom qui répand la terreur !

Un ayatollah du bio (même si les dirigeants iraniens sont redevenus fréquentables et commercialement attractifs), un djihadiste vert, un terroriste environnemental, un jusqu'au-boutiste de la cause animale et même... un végétarien ! Horreur et putréfaction ! Avec un dictateur de sa trempe à l'Elysée, c'est le glas des gaveurs d'oies, des éleveurs de volailles en batterie et des bonnets roses, ces sympathiques cochonniers subventionnés mais larmoyants.

Fuyez, bouchers halals, poudrez-vous d'escampette, charcutiers cachères, déguerpissez, chasseurs et tauromachistes ! C'en est fait de vous, de vos valeurs et de vos traditions, car voilà Gérard !

Bon. Le plus compliqué quand même, au départ, pour Gérard, c'est de recueillir ses 500 signatures d'élus du peuple. Trouver 500 crétins qui oseraient se mouiller pour le soutenir, c'est pas gagné d'avance, ça relève de la gageure. Ils vont s'en mettre des lobbys sur le dos, les inconscients qui vont le parapher...

En plus, Gérard, il n'a ni l'arrivisme débridé de Jean-Vincent, ni le carnet d'adresses de Cécile, ni les moustaches de José, ni le charisme puissant de ... (ah merde, comment s'appelle-t-elle déjà ?), Cosse, (oui,... merci !), Emmanuelle...

Il n'a rien !

Charollois déjà ! Un patronyme qui fleure la bouse et le terroir profond ! Gérard, ensuite : un prénom très marqué d'un point de vue générationnel et qui sent le populo...

Tout ça ne serait rien s'il n'y avait chez lui, en plus, ce dogmatisme inflexible !

Mais après tout, peut-être est-ce de cela que la France a besoin pour qu'elle illumine enfin le monde du phare de sa pensée avant-gardiste et révolutionnaire...

Enfin, bon... Moi, c'que j'en dis, hein...

Bref ! En 2017, votez Gérard ou ne votez pas !

bibiche

Knoppy

 

COMMENTAIRES

-Mon cher Knopp, vous craignez que l'on vote aux extrêmes  ? ! ! ! Mais non, rassurez-vous, pour renforcer la mondialisation heureuse, il faut de l'ordre c'est tout. Laissons faire les modérés ils sont si raisonnables. En tant qu'esclave écriturière employée bénévolement par notre supérieur commun, je pense à le bien connaitre en tant qu'écolo, qu'il s' inspire d'ailleurs du modèle allemand. Modèle qui tourne rond comme une horloge électronique, comme on l'entend à toute heure à la radio. Prenez des  bénévoles migrant par exemple, accueillez-les à bras ouverts et faites-les travailler pour un euro de l'heure, ils seront déjà bien contents d'être vivants. Accordez-leur une bonne aide sociale de 330€/mois  en moyenne, pour vivre c'est bien suffisant. Parmi eux, une bonne partie est déjà formée, c'est tout bénef pour le pays. N'allez quand même pas leur payer des études, quand on a échappé à la guerre, à la famine, au naufrage, aux pirates, aux passeurs, on croque la vie à pleines dents, on est très malléable, et pour la remercier la vie, en plus on fait des enfants ! Et on vit avec trois fois rien.  L'allemagne est vieillissante c'est bien là son moindre défaut, au moins, elle parie sur le renouveau. Prenez une jolie classe moyenne bien d'accord avec le procédé, elle trouvera de la main d'oeuvre à bon compte, et s'enrichira en soutenant Angela ! Et comme les bons comptes font les bons amis,  généralisez la méthode à toute l'Europe et en avant, c'est parti. La méthode s'inspire de celle de la Dame de Fer ! Bon, si pour finir il y a trop de candidats, transformez la Grèce en gigantesque camp de concentration. Elle deviendra une réserve de bénévoles et voilà ... Il faut de la modération !

On peut quand même faire preuve d'un bon état d'esprit, au service du capitalisme sans aller dans les extrêmes  MERDE c'est sûr !  Et comme chacun sait, en plus, le marché régule parfaitement toutes les lois naturelles depuis la création. Il n'y a rien de radical dans cette affirmation. C'est scientifique.  L'Allemagne soutient une écologie modérée et bien, ça marche parce qu'elle le fait avec finesse ! Mais si ! C'est formidable et la pratique individuelle de la simplicité volontaire est en train d'apparaître partout, vous voyez bien... L'écologie rentre dans les têtes des plus faibles, et avec la soupe populaire, germe la solidarité. C'est pas compliqué, vu qu'il faut choisir partout, entre manger et se loger, ou manger et se chauffer ou manger et payer ses impôts... ! Nous sommes de plus en plus nombreux à pratiquer la simplicité volontaire sans savoir que c'est écolo ! Quel tour de force ! Je dis bravo, à tous les hommes au pouvoir qui crient à l'impératif du retour de la croissance ! Ils sont trop forts ...
Et eux au moins, ils ne seront jamais traités de lanceurs d'alerte ou d'extrémistes !
Ah oui j'oubliais, en plus c'est génial, si on va vers la fin du salariat. On est tellement maltraité de nos jours. J'entends patrons, employés, ouvriers ... Enfin, qui n'a pas connu le chômage où un plan de licenciement, où une ou plusieurs faillites ! ?  Alors je me disais, tous bénévoles sauf quelques uns, qu'est ce qu'on va être bien ! Iso

-Meuh-meuh-meuh non-non-non, je crains pô du tout le radicalisme écologique, bien au contraire !
D'ailleurs la dernière phrase est on ne peut plus explicite, hein !
"Votez Gérard ou ne votez pas !"
 Non à la modération : Vivent les radicaux libres et vive l'Anarchie !
Greu-greu ! Knoppy

-Bah voui mon canard ! fallait bien que je t'asticottttte
Ou votez pas,
Eh j'ai entendu que d'après les statistiques, c'est en Italie qu'on fait le moins d'enfants ! Comme quoi
manger des pâtes ...
J'emmerde les statistiques aussi
Pour le moment je suis radicalement libre, je fais ce que je veux. Iso

-Pour la surpopulation de chiards, heureusement qu'arrive le virus Zika !
J'vais p'têt faire mon prochain papier là-d'ssus d'ailleurs...
Irf-irf ! Knoppy

 

 

À lire acheter les yeux fermés

sachernormal

pour lire quelques pages et commander (13€) :

http://www.jacquesflamenteditions.com/215-la-chambre-rouge-de-lhotel-sacher/

 « Elle était une femme de mots, je serais sa fille de silence. »
Teresa Stern était une étoile.
Adulée, flamboyante, elle a brillé sur la scène de tous les théâtres du monde et voué sa vie à son rêve de gloire.
Mais comment être la fille de cette femme-là ? Comment exister dans son ombre ?
De la Mala Strana de Prague où vécut sa mère enfant, jusqu’aux landes girondines où elle connut elle-même l’amour et l’abandon, la narratrice cherche et se souvient.
Et les gémissements des grands pins landais consumés par les vents de terre se mêlent au doux clapot de la Vltava, emportée vers son destin de mer…

 

Mi-Bordelaise, mi-Slovaque, Marie Pontacq a été professeur de Lettres avant de partir pour l’Inde où elle a vécu dix ans, créant avec son compagnon une librairie toujours en activité près de Pondichéry, Freeland Bookshop.
Installée aujourd’hui en Bretagne, elle travaille dans la traduction littéraire.

L'hôtel Sacher est un palace viennois situé à proximité de l'opéra national. Construit à l'emplacement où deux siècles auparavant a vécu Vivaldi, il est fondé en 1876 par Eduard Sacher comme maison meublée. Sa veuve Anna Sacher en fit l'un des hôtels les plus raffinés du monde, rendez-vous de l'aristocratie et des diplomates.