Paru fin janvier 2012 aux éditions Noires des Ragosses (distribution Édilarge Ouest-France) 

Roman noir,  couverture de Jean René Ghéroldi 223 pages, 11,40 €

couverture grosse déglingue

    Petite ville de province. Les élections municipales approchent. Chris Ratoustra, maire sortant, ancien vidangeur de latrines, est persuadé que les élections se gagnent en faisant la tournée des bars. Le thème de sa campagne : « Santé et propreté urbaine ». Un cinquième mandat lui est acquis.
    Yvonne, mémé de 84 ans, adepte de la marche à pied et du pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle, glisse sur une crotte de chien et se casse le col du fémur. Furieuse, elle décide d’attaquer la municipalité pour négligence, avec demande d’indemnités à la clef. Pour son avocat, tous les moyens sont bons. Il embauche sa charmante nièce, Kat, pour séduire le Maire. Malheureusement, durant le carnaval, ce dernier est poignardé dans le dos. Des suspects ? La ville en est remplie…

« Sous le soleil de Satan, le chaudron à boudin réclamait chaque matin sa ration de sang frais. Dieu avait perdu les pédales. La créature en profitait. Le grand trou noir accélérait goulûment sa succion spiroïdale, aspirant la planète vers son néant initial. »

Une première critique du Cri de l'Ormeau :cri ormeau

Pour feuilleter les 20 premières pages : editions-apogee

-Une critique sautant au plafond sur le site eireann

-"Ce roman noir compose un coktail propre à faire passer une nuit blanche au lecteur" Télégramme 23/01/12

-"Une satire parfois féroce et humoristique du milieu politique"Ouest-France 26/01/12

-« Ça tient de la satire sociale à la Chabrol, du dézingage anar style Pierre Siniac ou de la gaudriole rappelant les dialogues salés du film Les Galettes de Pont-Aven. »
Lire la suite de l'article de Jérôme Hervé dans Le Mensuel de Rennes (mars 2012)

-un interview le 17/02/12 dans l'oeil en coin du Télégramme

-La critique d'Alain-Gabriel Monot dans bretagne-actuelle

"...On s’amuse avant tout chez Kergrist. On pense, le lisant avec délectation, au titre potache et cependant empli de vérité douloureuse de Boris Vian : Et on tuera tous les affreux. Le vernis de l’ordre et de la respectabilité n’en reviennent pas d’être ainsi mis à mal par l’auteur installé en Kreiz Breizh, lequel fustige avec allégresse toutes les hypocrisies et tous les autoritarismes des potentats locaux qui régentent nos villes et nos campagnes. Trahisons, lâchetés, malhonnêtetés inondent donc pour notre plaisir indigné ces pages sulfureuses et désopilantes."

-Ce qu'en dit Claude le Nocher, spécialiste du polar, sur son site :Bel hommage grinçant aux dirigeants de notre monde, qu’ils ont rendu bordélique par “leur incompétence, leur imprévoyance et leur avidité.” Face à une sinistre actualité planétaire, rebondissantes péripéties et embrouilles diverses sont au rendez-vous dans cette histoire provinciale. On rit beaucoup grâce à cette noire comédie policière, délicieusement déjantée et idéalement écrite.

Paru en mars 2008 chez Coop Breizh

roman (poche, 10 euros)

Le mythe de Manon du Faouët revisité par une voleuse au grand cœur. Le roman de la Bretagne intérieure.

Pour assurer la pérennité de son trône sur la petite île de Béni Tanb, le cheik Al Fayed Kamal Koutchma, dit l'émir de Langoëlan, cherche une mère porteuse en Bretagne. Albert le Gall, manipulateur au CIA (Centre d'Insémination Animale) de Plounévézel, va lui donner un sérieux coup de main.
couvcordTableau de couverture : Jean René Ghéroldi
(La dame en rouge)

EXTRAIT

Nos deux héros sont arrêtés à un barrage d'agriculteurs protestant contre une rave.  

    Laissèrent la R5 en équilibre instable sur la glissière. Rampèrent, par-dessus le talus, jusqu'à un champ de maïs sous plastique. Dernière technique en vogue pour faire filer plus rapidement les pesticides vers la rivière. Coupèrent ensuite par une étendue de genêts. Enfin la protection hospitalière d'un chemin creux. La nuit tombait. La journée avait été rude. Décidèrent de souffler un peu. Se glissèrent à l'abri d'une vieille souche.
    -Si je comprends bien, vous avez, vous aussi, vos Talibans !
    -Au début on n'a pas vu le coup venir. Les gars du barrage, même les plus rupins, même le grand binoclard à la barre à mine, sont que des pauvres types. Manipulés jusqu'à la corde par tout un système qui quadrille les campagnes. Les coopératives, celles que nous avions mises en place avec notre idéal de Jeunesse Agricole Catholique, avec l'idée de partager les risques, nous ont peu à peu échappé. De coopérateurs, nous sommes progressivement devenus employés. Les directeurs de coopérative sont devenus les vrais patrons. La course au rendement nous a happés. Leurs techniciens, payés par les boîtes d’aliments et d’engrais, passaient deux fois par semaine. Fallait faire toujours mieux que le voisin. Acheter le tracteur le plus gros. Construire le poulailler le plus grand. Doper tes vaches au soja pour leur faire pisser le lait comme curé ses prières. C'était ça ou crever.
    Venaient nous seriner à l'oreille qu'un paysan sur deux allait disparaître. Que c'était une loi de la nature. Incontournable. Alors, au lieu de jouer la solidarité, on a joué la concurrence. Épié le voisin par-dessus le talus. Diviser pour régner.  À chaque fois que l'un de nous buvait la tasse, les autres serraient les fesses. Tout faire pour ne pas être de la prochaine fournée. La banque, elle, s'en sortait toujours. Plus il y avait d'éclopés, plus elle récupérait en hypothèques et ça repartait pour un tour du manège. Avec d'autres naïfs qu'ils dressaient à pédaler pour eux.
    Tu fermes ta gueule et ils te nomment administrateur de la banque, de la coopérative ou du syndicat. T'as le privilège de monter en cravate à la tribune lors de l'assemblée générale, avec kir cacahouètes et casse-croûte gratuit. C'est comme monter à la première marche du podium des jeux olympiques pour chercher ta médaille. Leurs élections se bricolent toujours à candidats choisis et liste bloquée. De toute façon personne n'est capable de foutre le nez dans leurs bilans. T'es assommé par des pages de chiffres auxquels tu comprends rien. Une fois administrateur, tu deviens une huile locale respectée. Un intouchable. Dans la foulée, t’es élu conseiller municipal. Tu vends tes vaches plus chères que la moyenne. Tu gagnes tous les concours de comice agricole. Pour annoncer ton enterrement, dans le journal c’est au moins vingt faire-part des conseils d’administration bidons auxquels t'appartiens.
    -Personne ne résiste ?
    -Sur le tard, les écolos nous ont un peu foutu la frousse. Notre merde devenait trop voyante. Le saccage trop généralisé. On se sentait presque un peu fautifs d’avoir rasé les talus. Bousillé toutes les zones humides à grands coups de drainage. Pour nous reprendre en main, nos patrons n'ont pas tardé à trouver la parade. Se sont regroupés avec les marchands de tracteurs et produits chimiques pour inventer un nouveau truc : l'agriculture "raisonnée". Un cache-sexe pour continuer comme avant. Surtout rien changer. Sous couvert de diminuer les doses de poison.cordil
    -T'as jamais essayé de réagir avant ?
    -Que veux-tu faire quand toute ton énergie est utilisée à pas crever ? Tu dors mal. Tu sors presque plus. Tu vois que des collègues, et encore ! Des années sans mettre le nez dans un bouquin, à part l’annuaire téléphonique. Tu deviens plus taciturne que tes bêtes. Plus con que tes pieds. Tu parles plus qu'à ta fourche. Et gare à celui qui se met en travers ! Devient la cause de tous tes malheurs. Arrivés à ce stade, on est tous prêts à cogner. D’ailleurs certains s’en privent pas. Ça commence sur les animaux. À coup de fourche. Si les vétérinaires dénonçaient les sévices dont ils sont témoins, la ligue de protection des animaux ne saurait plus où donner du procès.
    -Et ta femme ?
    -Encore plus conditionnée que moi. C'est elle qui tient la bourse. Me pousse au cul quand le compte vire au rouge. Parle toujours de se jeter sous un train. Heureusement y a plus de trains. Ont tout misé sur le TGV. Désormais faut aller à perpette pour trouver une micheline. Et comme ma femme n’a pas son permis…
    -Vous avez quand même réussi à élever sept gamins.
    -J'appelle pas ça élever. Ou alors comme on élève des poulets. En batterie. En gavant les canards pour qu'ils ferment leur gueule. Au lycée agricole, on t’apprend à connaître par cœur toutes les marques de tracteurs, mais, sorti de là, t’es incapable de leur aligner deux idées qui tiennent debout. Deviennent tous aussi cons que leurs pères.

QUATRIÈME DE COUVERTURE :

Le mythe de Marion du Faouët est ici revisité avec humour. Ça débute comme un polar, ça flaire le roman régionaliste, puis ça vous propulse aux quatre coins cardinaux. C'est avant tout un Kergrist, drôle, impertinent, émouvant, jubilateur, ravageur. Culs et chemises flirtent avec larrons en foire dans une quête du Graal où la belle Manon, voleuse au grand cœur, se dérobe à la vitesse du big bang. 

 CRITIQUES :

-SITE EIREANN http://eireann561.canalblog.com/archives/2008/04/14/8813942.html

-OUEST-FRANCE, Lorient (26 avril 2008) : 
"Jean Kergrist interroge l'origine du monde. Le comédien-écrivain publie "La Cordillère des jambes". Il nous conte la quête rocambolesque d'un émir en Bretagne intérieure.
Jean Kergrist tire sur tout ce qui bouge. Le créateur du Théâtre National Portatif ne baisse pas la garde, n'édulcore pas son verbe. Qu'il aurait plutôt tendance à corser. Dans "La Cordillère des jambes", l'auteur saute en sabots dans la mare aux bien-pensants. Tout le monde en prend dans le buffet : État, préfet et gendarmes, syndicats agricoles et coopératives, cultureux et cul-terreux, technocrates et banquiers, poseurs de bombes et leurs juges, Allah, Dieu et presque tous les saints... 
Où donc va se nicher un sujet de bouquin ? Dans l'Origine du monde du peintre Gustave Courbet ? Sous les jupes des filles, répondent Souchon et Jean Kergrist. Car ici l'intrigue prend chair devant une photo sur laquelle Marion, jolie femme du Faouët, soulève son cotillon devant l'objectif d'un photographe black et banlieusard...
Jean Kergrist a dû passer ses vies antérieures dans une roulotte à courir le monde avec une troupe de comédiens. Quand il puise à la source, ses héros battent le pavé en quête de sublime. Désespérés ou cyniques, "avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu" aurait chanté Brel, à jeun ou au coin du bistrot, ils crachent à la face du soleil leurs grandes et petites misères. Donquichotesques !"
Christian Gouérou

-LE TELEGRAMME, St Brieuc (29 avril 2008)
"Kergrist tricote l'histoire récente du Centre-Bretagne avec une fiction si bien plantée dans le décor qu'elle parait authentique. Bien sûr, tout n'est pas totalement inventé, et bien des figures locales se reconnaîtront, à peine déguisées, dans ce roman qui ressuscite l'Émir de Langoëlan. La seule évocation de ce noble personnage fait naître des larmes de rire et de nostalgie chez tous les quinquas de la région de Carhaix, penchés sur leurs déjà lointaines années quatre-vingt... Mais les Briochins ne seront pas dépaysés : ils retrouveront l'humour incomparable de Jean Kergrist."   
Roselyne Veissid

-LE CRI DE L'ORMEAU (Mai 2008)
"Dans ce pays, siège des rencontres de Clarinettes de Glomel, on est habitué à des rencontres exotiques et on aime bien observer la confrontation d'un lama tibétain avec un éleveur de porcs.... signalons aussi une certaine dose d'érotisme (pas désagréable) à laquelle on n'était pas habitué chez cet auteur très en verve."
Patrice Verdure

-LE POHER (14 mai 2008)
" Drôle et jubilatoire, "La Cordillère des jambes" entraîne les lecteurs dans un road-movie rocambolesque en Kreiz Breizh... Ici tout est affaire de style. À l'instar de David Lodge, dont il revendique le haut patronage littéraire, Jean Kergrist balance, page après page, des vérités avec l'air de ne jamais y toucher... Derrière ce roman, aux allures de western rural et rigolard, ce texte révèle bien autre chose : une peinture de la Bretagne intérieure pas piquée des hannetons et de ses habitants... Du grand Kergrist !"
Régis Plescop

Paru en juin 2001


TON DOUBL (Langoëlan -56) éditeur de "Grand bal à Saint Lubin" et de "Flora" vient de sortir "La gavotte du cochon" en format de poche (Impression Keltia Graphic de Spézet, distribution Coop Breiz). En vente chez l'auteur, l'éditeur, les libraires (cf tarifs, bon de commande, contacts)

On y trouvera les quatre textes constituant le spectacle actuel ainsi que cinq autres nouvelles voyageuses. Balade tragique et drôle, allant des rives gelées de Vladivostok aux monastères orthodoxes des îles grecques...

120 pages 9 Euros

commentaire sur le site Eireann : 
http://eireann561.canalblog.com/archives/2008/02/12/7922022.html

 

 

Paru en mars 2002 - théâtre 

80 pages, 5 euros

Au cours de ces trente dernières années, parallèlement aux textes que j'ai moi-même interprétés, j'ai écrit une bonne quinzaine de textes de théâtre. Deux textes ont déjà été publiés (Chez Maspéro et Oswald... cf. au chapître biographie). Certains ont été portés à la scène, d'autres jamais. Les éditions Ton Doubl (Langoélan 56) viennent d'en entreprendre la publication complète, à raison d'un ou deux textes par an. La Veuve est le premier de cette série.


La référence à l'agriculture durable ("Théâtre complet issu de l'agriculture durable") se justifie doublement. Tout d'abord la plupart de ces textes sont enracinés dans le milieu rural, celui que je connais le mieux. Ensuite, contrairement à mes clowns, ils prennent beaucoup de recul par rapport à l'actualité. Durables donc, au sens où ils invitent au long terme.


En plus de l'humour, point commun de ces pièces, on retrouve aussi, à travers différents thèmes, une interrogation centrale : comment concilier le politique, objet d'une stratégie de pouvoir, avec l'écologie, affaire de respect (des consciences, de la biodiversité, des ressources planétaires). Comment la technocratie, qui se donne toujours comme rationnelle, sombre très souvent dans l'irrationnel. La sortie de La Veuve en pleine période électorale est une coïncidence qui me plait. Électeurs et candidats peuvent s'y retrouver.


L'histoire de cette veuve refusant le passage d'une route dans son champ, sous prétexte qu'elle y a enterré sa chèvre, pourrait très bien se passer dans l'Est parisien où un projet d'aéroport se heurte à la présence d'un cimetière de la dernière guerre mondiale. La pièce a été montée par une troupe de l'île de Ré, en référence au pont construit par Bouygue. Aujourd'hui le projet pourrait être un incinérateur et la route s'appeler, pourquoi pas, Nationale 164. Le peuple dont il est question pourrait s'appeler Bretagne, Afghanistan ou Palestine. À chacun d'imaginer. Il s'agit d'une fable !


La Veuve est a été jouée en avril 2002 par la Compagnie Agora de Ercé sur Liffré (35).

Paru en septembre 2003

2007 : sortie en poche. Aujourd'hui à 12 euros (plus 21.000 ex. vendus)

La tranchée de Glomel (22), saignée de 23 mètres de profondeur sur 3,2 km de long, permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le Canal de Nantes à Brest, a été percée par des déserteurs de l'armée royale, sous la Restauration. Le projet remonte à Vauban. La décision et le tracé à Napoléon.

Ce travail titanesque, destiné initialement à désenclaver la rade de Brest en cas de blocus anglais, a été réalisé de 1823 à 1832. 400 à 650 bagnards vont vivre dans des baraquements provisoires construits en plein champ. Une cinquantaine de gendarmes les surveillent. Une trentaine d'administratifs les encadrent.

L'époque est fertile en rebondissements politiques. Tous ont leur répercussion dans ce quadrilatère de bois et de terre. Ministres, Préfets, maires, directeurs, ingénieurs, comptables, curés... vont échanger des milliers de lettres.

Après avoir épluché pendant des mois ces documents d'archives (à St Brieuc, Quimper, Guingamp, Pontivy, Brest...) j'en ai fait un spectacle (cf à la rubrique "à l'affiche") et un livre qui se lit comme un roman.

éditions Keltia Graphic (Spézet 29) distribution Coop Breizh. 220 pages (dont 20 d'illustrations) 16,50 euros. Déjà 12 éditions et 21000 exemplaires vendus.

"Un livre passionnant ou l'anecdote ne prend jamais le pas sur le fond" Josiane Guéguen ,Ouest-France 24/10/03

"C'est documenté, sérieux et pas triste !" Jean-Luc Poussier, La Croix 14/11/03

SUITE : Il y aura sans doute une suite à cet ouvrage. Fouinant aux archives dans l'histoire de ces bagnards, j'ai fait la connaissance d'un homme étonnant, sur lequel je continue mes recherches : Charles Beslay, l'entrepreneur de la Tranchée, celui qui, seul et sans armes, réussit à faire revenir au camp les bagnards, évadés en masse à l'annonce des Trois Glorieuses de juillet 1830. Ce Charles Beslay, élu sans être candidat député de Pontivy, montera ensuite à Paris. Ami intime de Proudhon, il participera à la création de la première Internationale ouvrière. Il s'expatria en Suisse après le coup de force de Napoléon III et y créera une partie du réseau ferroviaire. En 1870, à 75 ans, il s'engagera dans l'infanterie pour faire le coup de feu contre les Prussiens. Il deviendra, en mars 1871, doyen de la Commune de Paris. Il échappera à la répression des Versaillais en se réfugiant à Neuchâtel où il meurt à 83 ans.

-janvier 2005 -Ce futur ouvrage, provisoirement intitulé : "Charles Beslay, du bagne de Glomel à la Commune de Paris", sur lequel je travaillais, espérant le sortir en 2006, vient de voir le jour. Un descendant de la famille Beslay, Philippe Richer, planchait, lui aussi, depuis des années sur le même sujet. Son livre, intitulé "Charles Beslay, le bourgeois de la Commune" vient de sortir aux éditions Dittmar (371 rue des Pyrénées 75020 Paris). Un livre remarquable que je ne puis que recommander à tous les lecteurs des "Bagnards" (35 euros). Mes voyages à Neufchâtel ou à Lausanne, mes recherches à la Bibliothèque Nationale, n'auront pourtant pas été vaines : plaisir et émotion m'ont comblé de bonheur durant cette année de travail et Charles Beslay, grâce à Philippe Richer, est enfin sorti de l'oubli. Aucun regret donc ! Et bravo encore à Philippe Richer pour cet ouvrage magistral !

DERNIÈRE HEURELe livre de Philippe Richer vient d'être réédité fin 2005 chez Keltia Graphic... à 18 euros et avec préface de Jean Kergrist. Charles Beslay revient vivre parmi les siens.

Paru en octobre 2009 à La ligne pourpre   (essai rigolo, 168 pages, 15€)       EPUISÉ

nouveauxconseils

Cher Gogo,

Comme tu sais, je suis ton conseiller en conseils, ton expert en expertises, ton consultant en consultations. En un mot, ton coach.

Il y a quelques années, je t’ai dégraissé tes boyaux du crâne, pour t’aider à monter ta petite start-up. Mais tes possibilités sont immenses et tu peux faire nettement mieux.
Mes premiers conseils visaient juste à te sortir de Petite Cochonnie où tu traînais tes sabots.


Aujourd’hui, pour ton entrée en Vaste Connerie, c’est la grosse Bertha qui t’attend. Quand le risque est planétaire, l’enjeu est illimité. T’as le profil idoine pour ramasser sans te baisser un max de picaillons. Je vais programmer ton cortex pour t’aider à passer la vitesse supérieure. Prépare-toi à entrer dans la cour des grands fauves.

    Mes anciens conseils sont au début. Mes nouveaux à la fin. Comme dans la bible. Manque encore l’Apocalypse, qui, si tu suis mes conseils, ne devrait pas tarder. Lis-les. Suce-les. Rumine-les. Quand tu les auras bien digérés, j’aurai fait de toi un enfant de salaud, mon neveu.

Voici le ton, Des nouveaux conseils à Gogo, qui plus que jamais dénonce de manière corrosive toutes les cochonneries d’aujourd’hui : économie productiviste, agriculture intensive, délocalisations, politiciens sans scrupules...

"Écrits sur un ton cru à l'humour corrosif, "les nouveau conseils à gogo" dénoncent toutes les cochonneries d'aujourd'hui. Jean Kergrist donne sa vision, en deux ou trois pages cinglantes à chaque fois, des sujets et figures de l'actualité, de l'absurdité du monde." Ouest-France Carhaix, 23/10/09

"Une compilation de textes courts, nerveux. À la façon de billets d'humeur déclinés en forme de fausses réponses pratiques" Télégramme Carhaix 24/10/09

et sur le web : http://eireann561.canalblog.com/archives/2009/10/31/15633936.html