Ce texte, édité chez PJ Oswald, et créé à Lyon par La Compagnie de la Mouche (direction Bruno Boeglin) en 1971, marque mes débuts professionnels, comme auteur de théâtre... avec critique élogieuse de Bernard Pivot dans Paris Match... car les terres de son frère, viticulteur dans le Beaujolais, étaient menacées par cette raffinerie. À quoi tient la célébrité ! Rassurez-vous, je n'ai jamais eu d'autre article dans Paris-Match. Premier spectacle donc, mais seulement comme auteur... avec aussi, avant 1970, quelques textes dramatiques et contes pour la radio (ex ORTF) qui ne sont pas notés ici.
Dans la liste qui suit, l'ordre est celui de la sortie de scène.
2006 contes cruels
Au fin fond de la Bretagne intérieure, un pays oublié.
Yvette Pénanguer, veuve en mal de solitude, se prépare à rejoindre un club échangiste.
Albert le Borgne, attendant un miracle du grand Saint Patrick, rencontre sur sa route une rave.
Deux destins croisés, deux solitudes, deux folies douces.
Des mots, des mythes,
des rêves, des sons,
des amants en attente de rédemption,
un verbe qui se fait chair.
L'épopée des humbles,
et l'humour grinçant de ceux qui n'ont rien à perdre.
"Pour épouser définitivement ce nouveau monde, elle s'était fait tatouer un papillon sur l'épaule gauche et, pour garder une assurance dans le monde d'avant, une Sainte Anne sur la cuisses droite. Du catholicisme à l'échangisme, le saut, du coup, paraissait jouable." (extraits)
Le spectacle tourne sous forme allégée (30 minutes).
"Clown atomique, le retour"2005
2005
Spectacle coproduit avec Diwan Quimperlé
Spectacle en tournée en 2005-2006
Le nucléaire nouveau se profile à l'horizon raffarinesque, beaucoup moins gouleyant que le beaujolais. Le clown atomique (Jean Kergrist), ex-Zorro breton pourfendeur d'atome, Jeanne d'Arc naguère appelée par Sainte Anne pour bouter les centrales loin de Plogoff, décide de reprendre du service. Mais en 25 ans il a pris un sérieux coup de vieux. Pas certain qu'il réussisse à réitérer ses galipettes clownesques !
Il se met à la recherche d'un remplaçant. Pas facile : tous les intermittents ont du plomb dans l'aile. Finalement il déniche Marcel (Lors Jouin), commis de ferme dont le patron vient de partir en retraite. Juste quelques petits problèmes : Marcel a du mal à entrer dans les habits du clown, ne parle que breton et n'en fait qu'à sa tête. Le has been va essayer d'apprivoiser le barbare.
Les élèves de l'école de musique du pays Fisel (Étienne Cabaret à la clarinette, Yann Le Corre à l'accordéon, Erwan Pavec à la bombarde) de leurs couacs harmonieux, tentent de gommer les dissonances en arbitrant l'inévitable conflit de génération;.
(Photo : Jean Kergrist et Lors Jouin en action)
Ce spectacle a fêté, le 9 avril 2005 à la salle des fêtes de Kergrist-Moëlou les 30 ans du T.N.P.
Il y a 50 ans, dans un garage aménagé en salle de patronage situé derrière la boulangerie de ce même bourg de Kergrist-Moëlou, Jean Kergrist faisait ses débuts amateurs à la scène dans le rôle très intellectuel d' "Ugène chef de gare", préparé pour la "Coupe de la joie", organisée par la JAC de l'époque.
En 1975, il y a 30 ans, avec le "Clown atomique", naissait à Lyon le TNP.
Aujourd'hui, après plus de 6.000 heures de scène et plus d'un million de spectateurs dans tous les pays européens, à l'exception de l'Angleterre, et dans tous les départements français, à l'exception de la Corse (aucune explication à ces deux exceptions !) le "clown atomique" revient à son point de départ, mettant en scène sa propre disparition.
"Les bagnards" et "Bagnards en cavale"
2003-2006
Après "Les bagnards", joué durant deux ans (2003-2004) les vendredis d'été au Camp de GLOMEL (22), une nouvelle version, différente, plus légère et adaptable à tous les lieux.
Évocation historique, certifiée sans abbayes, châteaux, rois, princesses ou chevaliers.
Hommage aux bagnards d'hier et d'aujourd'hui.
Visite imaginée du fameux bagne de Glomel (lié à la construction de la Tranchée du canal de Nantes à Brest), en compagnie de Henri Lharidon (alias Jean Kergrist), cultivateur à la retraite, arrière arrière petit fils de Célestin Lharidon, concierge du bagne de Glomel dans les années 1823-1832, grand trafiquant d'eau de vie et de cidre.
La complainte des bagnards de Glomel est interprétée par le groupe Boufadou
(photo : Henri Lharidon, accompagné de son vélo-sono)
Ce spectacle n'est pas une reconstitution historique. Il mêle histoire passée et présente au travers du regard d'un petit paysan retraité dont l'ancêtre se trouvait au croisement des tensions du bagne. Regard imaginé des petites gens, ballottés par l'Histoire et les pouvoirs, rusés à assurer dans la bonne humeur leur survie précaire.
Aux antipodes des sons et lumières habituels, le spectacle privilégie la proximité plutôt que la foule, le travail d'acteurs plutôt que la bande enregistrée, l'imaginaire plutôt que le réalisme.
La tranchée, saignée de 23 mètres de profondeur permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le Canal de Nantes à Brest, a été percée par des déserteurs de l'armée royale, sous la Restauration. Le projet remonte à Vauban. La décision et le tracé à Napoléon. Les régimes passent, la tranchée reste...
Une maquette du camp (2m sur 1,5m), ouverte en son centre en forme de castelet horizontal, accompagne l'évocation historique du camp par Henri Lharidon, autoproclamé guide officiel de la Tranchée. Henri a labouré pendant des années ce champ des bagnards et connaît leur histoire comme sa poche. Il sort de sa musette de nombreuses traces et ressuscite son arrière-arrière grand-père Célestin pour l'interviewer.
La recherche historique, effectuée aux Archives de Saint Brieuc, Quimper, Guingamp, Pontivy et Brest fait aussi l'objet d'une exposition, avec animations à destination des scolaires.
Les éditions "Keltia Graphic" ont publié cette recherche, dans un livre historique intitulé "Les bagnards du canal de Nantes à Brest" la vie au camp de Glomel (1823-1832) -distribution Coop Breizh- 230 pages (dont 20 d'illustrations) - Prix : 16,50 euros (cf. bon de commande à la rubrique "dates tarifs contacts" et description à la rubrique "livres").
La maquette (2m x 1,5 m) du camp de Glomel. À l'intérieur du camp on aperçoit la tête de l'ancêtre Célestin, concierge au camp.
Les murs du camp des bagnards étaient en mottes de terre. La couverture en chaume. Les portes des salles n'ouvraient que vers l'intérieur du rectangle. Au milieu se trouvait les chaudrons servant à la cuisine ainsi que les cordes de bois de chauffe et les deux futailles montées sur charrette pour amener l'eau d'une fontaine située à 100 mètres. L'unique entrée du camp, un grand portail orienté à l'ouest, donnait sur le chemin conduisant au chantier.
Quatre dortoirs, constitués de hamacs superposés, installés sur deux rangs, étaient destinés aux bagnards. Le dortoir des gendarmes (50 places) comportaient des lits. En face : une infirmerie (30 places), des magasins et le bureau de l'agent comptable, le logement des concierges, un cachot et une chapelle.
Initialement prévu pour 400 déserteurs, ce camp en hébergera parfois jusqu'à 650 dans des conditions d'hygiène plus que précaires. La peur du choléra, qui sévissait à Paris en avril 1832 et qui se propageait vers l'ouest du pays, sonna le glas de ce bagne abracadabrantesque. Les condamnés furent vite évacués sur le fort de Quélern (Finistère).
Uneconférence contée, avec expo, maquette et projection de documents d'archives, tourne en ce moment dans différentes villes de Bretagne (voir rubrique "dates lieux"). Des visites guidées sont également organisées à Glomel sur les lieux du bagne.
Le livre"Les bagnards du canal de Nantes à Brest" désormais édité aux éditions Montagnes Noires en est déjà à sa douzième édition (plus de 21.000 exemplaires)
ÉTÉ 2005
-Le spectacle "Bagnards en cavale" a été présenté sur une péniche le long du canal de l'Erdre à Brest au cours de l'été 2005. Départ de Pontivy le 23 juillet avec spectacle tous les mardis et vendredis 21h30 dans les villes traversées. Arrivée à Sucé sur Erdre le 16 août.
Cf, à la rubrique "coups de coeur, coups de gueule de ce site, notre visite impromptue, le 16 août 2005, à la mairie de Nantes, seule ville à avoir refusé le spectacle.
-Un nouvel ouvrage intitulé "Bagnards en cavale" est sorti fin juin 2005 chez Keltia-Graphic (Spézet-29)
(cf rubrique "livres")
(photo Madeleine Ropars)
En juillet 2005 le réalisateur Théo Robichet a tourné un documentaire (52 minutes) sur "Les mémoires du canal de Nantes à Brest", avec de larges extraits du spectacle. Production : Zarafa Films, Pantin.
ÉTÉ 2006, NOUVELLE TOURNÉE
Au tour de la liaison Manche-Océan, de Redon (15 juillet) à Évran (11 août) sur la Vilaine, l'Ille, le canal d'Ille-et-Rance et la Rance, avec de nouveaux éléments sur les canaux bretons et la Vilaine, ainsi que sur les prisonniers espagnols commis d'office au creusement du canal d'Ille et Rance sous l'Empire.
2002
Conte merveilleux, agrémenté de clowneries diverses et d'une farandole de marionnettes avec final en forme de nuit celtique
Théâtre Impérial de Tronjoly à Gourin
Résumé de l'action :
Le coq Roudoudou, champion de la poulaille en gros, conseillé par sa grande amie Méchiée de Vivando, truie rose d'Amérique, persuade le roi Morveux, âne de Bretagne, de construire en plein centre de son domaine une tour mégagéante destinée à remplacer les tours jumelles de Nouille York.
Lors d'une enquête publique secrète, Oussama Ben La Poule, assistée de José Le Bovidé, apprend qu'il s'agit d'une tour cracheuse. Sous la tour : un énorme four, brûlant farines animales, boues, lisiers, fientes et toutes les saloperies du royaume.
Oussama Ben La Poule va tenter de faire capoter ce projet abracadabrantesque
La première a eu lieu lors du Festival Marionnettes de Gourin le 15 juin 2002 à l'invitation du Théâtre Impérial de Tronjoly
Puis le spectacle a été joué tous les vendredis d'été au Boed Kafé (Glomel-22)
"Toujours à l'affût du moindre fait d'actualité, Jean Kergrist a ce fabuleux don des très bons comédiens de les transformer en clowneries sans en diminuer le sérieux" (Le Télégramme)
"Dans ce nouveau spectacle, Jean Kergrist est au sommet de son art" (Ouest-France)
2001
Spectacle de contes voyageurs dans le "Train nommé désir" de Madeleine Ropars sur la ligne Carhaix-Paimpol.
(bientôt des photos)
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