Et enfin, pour clore en fanfaronnant cet aimable exposé triptyque, je vais vous évoquer deux autres sujets – non ! Trois !
À l'heure du retour aux fondamentaux et aux fondamentalismes, figurez-vous qu'il existe dans le monde (et même en France !) une poignée de femelles rétrogrades et arriérées, coincées à des années-lumière des nouvelles valeurs républicaines et de tolérance de notre gauche éclairée. Et quand je dis « gauche », pour une fois, je salue l'unanimisme, puisque c'est toute la palette disponible, depuis les mollassons du PRG jusqu'au NPA, du Monde jusqu'à Médiapart, qui fait bloc contre les forces réactionnaires... Ces harpies obscurantistes, féministes militantes de surcroît, ont choisi la date du 10 juillet pour célébrer la « Journée mondiale des femmes sans voile »... Le comble, c'est que cette odieuse manifestation revendicatrice d'un autre âge, complètement à contre-courant des nouveaux idéaux communautaristes de notre belle société plurielle, est initiée par des femmes de culture musulmane. Les traîtresses ! Jusqu'où va se nicher l'islamophobie ? Tariq Ramadan, au secours, reviens ! Elles sont devenues folles ! Lapidons-les, ces pouffiasses iconoclastes prêtes à refuser l'influence bénéfique et apaisante du patriarcat salvateur et du niqab protecteur... Ces viragos castratrices, héritières des furies du MLF des années 60 et 70, coincées dans une conception étriquée et ringarde de la notion de laïcité, voudraient, en plus, faire pression sur le législateur pour qu'on interdise le port du voile aux mineures. Littéralement, ces irresponsables mégères ont choisi le camp de la division et de l 'amalgame et contribuent à faire le lit du Front Bleu Marine National. On devrait les envoyer en Syrie ou en Iraq, ces pathétiques rombières, on verrait bien si elles font toujours les malines, moi j'dis !
(Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. )
À propos de provocations vexatoires, voilà-t-y pas que le Premier ministre indien, Narendra Modi, celui que « Le Canard Enchaîné » présentait il y a peu comme « le boucher du Gujarat » (cf pages de Bretagne n°71, « Désinformons, manipulons »), a décidé de faire du 21 juin la journée internationale du Yoga. Il a même réussi à circonvenir l'ONU pour donner à cet événement une dimension planétaire. Le Yoga ! Un nom qui répand la terreur chez les Mahométans... Et c'est normal ! Rappelons que cette discipline a été enseignée aux humains par Shiva, le Dieu de la destruction des Hindous. C'est pas super-encourageant au départ. La séance de Yoga débute traditionnellement en prononçant le mot sanskrit « Aum » qui évoque l'immanence divine et est uni à toute méditation, toute concentration et tout exercice yoguique. C'est tellement sectaire que les rares pédagogues français novateurs qui tentent de faire connaître le Yoga en milieu scolaire ont décidé de bannir cette sonorité pour ne pas effaroucher les petits et leurs parents laïcards athées ou pieux rigoristes. De plus, parmi les ridicules et grotesques postures gesticulatoires de ces dévots païens, certaines contorsions rendent directement hommage à de faux dieux, comme le Surya Namaskar, le salut à la gloire de l'astre solaire. On comprend mieux pourquoi le conseil des Oulémas en Indonésie, dans sa grande sagesse, a interdit la pratique de cette discipline fanatique, laquelle, dans sa forme la plus extrême, mène à un régime végétarien strict et met en péril l'industrie de la barbaque aux antibiotiques et aux OGM. Le Yoga comme série d'exercices de gym et d'assouplissement, mmmoui, à l'extrême rigueur, mais comme vecteur de propagande au service d'une idéologie idolâtre, ça, jamais !
Troisième volet de l'ultime triade de cette trilogie, le loup. Le canis lupus hexagonal, plus exactement. Stéphanou et Ségolette, les deux ministres concernés par la gestion cynégétique de cet animal surprotégé par des bobos citadins, ont finalement décidé de valider l'augmentation des quotas de prélèvements de ce canidé à la sulfureuse réputation. Plus la peine d'autorisations administratives ni de rien d'ailleurs, puisque les battues pourront se pratiquer même à l'intérieur des parcs nationaux et que n'importe quel quidam armé aura le droit de buter ces saloperies de putain de nuisibs'. Bon, il faut dire que les indemnisations coûtent cher à l'Etat, au moins autant que la mise en place de clôtures et de patrouilles. Et puis, ces brebis et ces chevrettes sont tellement mignonnes et craquantes ! C'est normal et compréhensible qu'un éleveur finisse par s'attacher 
sentimentalement à ses animaux et qu'il préfère les voir égorgés par un boucher hallal assermenté ou un abatteur homologué, plutôt qu'ils soient impitoyablement déchiquetés par les mâchoires avides de ces carnivores impies.
Pour conclure, des bonnes nouvelles de la bourse de Paris et du CAC 40 : au premier semestre, la hausse moyenne avoisine les 18,50 % avec d'excellents dividendes pour les actionnaires de Peugeot (+89%), Airbus (+49%), Bolloré (+35%), Crédit Agricole (+31%) et LVMH (29%)... Donc, tout va très bien, merci.
Knoppy