À Carhaix, avec la complicité active du maire, les chinois ont trouvé par quelle faille s'introduire en Bretagne : en endettant les paysans, ils vont rapidement les rendre corvéable à merci (cf cet article 46, qui suscite beaucoup de réactions).
De manière plus générale, plus besoin aujourd’hui de frégates, de chars ou de canons pour soumettre une nation : il suffit de l’endetter pour la mettre à genoux. USA et FMI ont théorisé depuis longtemps cette mise au point de leur arme de dissuasion massive. Un économiste américain, John Perkins, en expose avec cynisme le mécanisme, souvent déguisé au départ en proposition généreuse d’assistance.
JK
La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir des sociétés et les intérêts sont ses munitions principales. Et, comme la majorité est ignorante de cette réalité, les banques, en association avec les gouvernements et les entreprises, continuent à perfectionner et étendre leurs tactiques de guerre économique, générant de nouvelles bases, telles que la banque mondiale et le Fonds Monétaire International, tout en inventant un nouveau type de soldat : l’assassin économique.
« Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L’une par l’épée. L’autre par la dette. » (John Adams 1735-1826)
Nous, assassins économiques, sommes les réels responsables de la création du premier véritable empire global. Et nous travaillons de nombreuses façons différentes. Mais, peut-être que la plus commune est d’identifier un pays détenant des ressources, comme le pétrole (ou le lait, à Carhaix ? J.K.) . Alors, nous arrangeons un énorme prêt pour ce pays auprès de la banque mondiale ou l’une de ses organisations sœurs.
Mais l’argent ne va jamais réellement au pays. À la place, il est utilisé par nos grosses entreprises pour construire des projets d’infrastructure dans ce pays : centrales énergétiques, parcs industriels, ports… des choses qui profitent a quelques personnes riches de ce pays, en plus de nos propres entreprises, mais absolument pas à la majorité des gens. Dans tous les cas, les gens, dans l’ensemble du pays, conservent une dette énorme. Cette dette est tellement grosse, qu’ils ne peuvent payer. Ça fait partie du plan. Ils ne peuvent pas la rembourser !
Et donc, à un moment, nous, assassins économiques, revenons auprès d’eux et leur disons : « Écoutez, vous nous devez énormément d’argent. Vous ne pouvez payer votre dette. Alors, vendez votre pétrole très bon marché pour nos compagnies pétrolières. Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays », ou encore « envoyez des troupes pour aider les nôtres ». Ou, à un endroit du monde comme l’Irak : « Votez avec nous, lors d’une prochaine résolution aux Nations Unies. »
Ceci permet de privatiser leurs compagnies d’électricité, leur eau ou système de canalisation et qu’elles soient vendues aux sociétés étasuniennes ou autres sociétés multinationales… Donc il y a une multitude de choses, et c’est si typique la manière dont le FMI et la banque mondiale travaillent. Ils mettent un pays en dette et c’est une dette si grosse qu’elle ne peut être remboursée.
Après quoi, ils offrent de financer à nouveau cette dette et se faire payer ainsi plus d’intérêts. Et vous comprenez ce quiproquo que vous appelez « conditionnalité » (terme du FMI pour désigner certaines exigences) ou de « bonne administration » (« Good governance »), ce qui signifie qu’ils doivent vendre leurs ressources incluant plusieurs de leurs services sociaux, leurs sociétés de maintenance, parfois leurs systèmes scolaires, leurs systèmes pénaux, leurs systèmes d’assurances… à des sociétés étrangères. Donc c’est un double, triple, quadruple, revers dévastateur...
De manière plus générale, plus besoin aujourd’hui de frégates, de chars ou de canons pour soumettre une nation : il suffit de l’endetter pour la mettre à genoux. USA et FMI ont théorisé depuis longtemps cette mise au point de leur arme de dissuasion massive. Un économiste américain, John Perkins, en expose avec cynisme le mécanisme, souvent déguisé au départ en proposition généreuse d’assistance.
JK
La dette est une arme utilisée pour conquérir et asservir des sociétés et les intérêts sont ses munitions principales. Et, comme la majorité est ignorante de cette réalité, les banques, en association avec les gouvernements et les entreprises, continuent à perfectionner et étendre leurs tactiques de guerre économique, générant de nouvelles bases, telles que la banque mondiale et le Fonds Monétaire International, tout en inventant un nouveau type de soldat : l’assassin économique.« Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L’une par l’épée. L’autre par la dette. » (John Adams 1735-1826)
Nous, assassins économiques, sommes les réels responsables de la création du premier véritable empire global. Et nous travaillons de nombreuses façons différentes. Mais, peut-être que la plus commune est d’identifier un pays détenant des ressources, comme le pétrole (ou le lait, à Carhaix ? J.K.) . Alors, nous arrangeons un énorme prêt pour ce pays auprès de la banque mondiale ou l’une de ses organisations sœurs.
Mais l’argent ne va jamais réellement au pays. À la place, il est utilisé par nos grosses entreprises pour construire des projets d’infrastructure dans ce pays : centrales énergétiques, parcs industriels, ports… des choses qui profitent a quelques personnes riches de ce pays, en plus de nos propres entreprises, mais absolument pas à la majorité des gens. Dans tous les cas, les gens, dans l’ensemble du pays, conservent une dette énorme. Cette dette est tellement grosse, qu’ils ne peuvent payer. Ça fait partie du plan. Ils ne peuvent pas la rembourser !
Et donc, à un moment, nous, assassins économiques, revenons auprès d’eux et leur disons : « Écoutez, vous nous devez énormément d’argent. Vous ne pouvez payer votre dette. Alors, vendez votre pétrole très bon marché pour nos compagnies pétrolières. Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays », ou encore « envoyez des troupes pour aider les nôtres ». Ou, à un endroit du monde comme l’Irak : « Votez avec nous, lors d’une prochaine résolution aux Nations Unies. »Ceci permet de privatiser leurs compagnies d’électricité, leur eau ou système de canalisation et qu’elles soient vendues aux sociétés étasuniennes ou autres sociétés multinationales… Donc il y a une multitude de choses, et c’est si typique la manière dont le FMI et la banque mondiale travaillent. Ils mettent un pays en dette et c’est une dette si grosse qu’elle ne peut être remboursée.
Après quoi, ils offrent de financer à nouveau cette dette et se faire payer ainsi plus d’intérêts. Et vous comprenez ce quiproquo que vous appelez « conditionnalité » (terme du FMI pour désigner certaines exigences) ou de « bonne administration » (« Good governance »), ce qui signifie qu’ils doivent vendre leurs ressources incluant plusieurs de leurs services sociaux, leurs sociétés de maintenance, parfois leurs systèmes scolaires, leurs systèmes pénaux, leurs systèmes d’assurances… à des sociétés étrangères. Donc c’est un double, triple, quadruple, revers dévastateur...