147 - Âne

lefurane

Le député Marc Le Fur, connaît l’art, avec les bonnets rouges de la FNSEA, de « libérer les énergies », c’est à dire d’envoyer valser les quelques contraintes environnementales auxquelles étaient encore soumis, il y a peu, les porcheries et poulaillers industriels.
Mais il ne s’intéresse pas qu’aux cochons . Dans sa largeur d’esprit -sans doute des lunettes à double foyer- il s’intéresse aussi aux ânes. Celui de la crèche en tout cas.

Il vient  de contester
vivement le jugement du tribunal administratif de Nantes, demandant au président du Conseil Général de Vendée, successeur zélé du très catho Philippe de Villiers, d’enlever la crèche installée dans ses locaux ? Ceci au nom de la séparation de l’église et de l’état qui, depuis 1905, fait force de loi dans notre pays, ainsi que dans tous les pays démocratiques, état islamique exclu.
Le Fur souffle chaud sur le petit Jésus de la crèche
« Le jugement donne raison à un mouvement qui prône une ligne d’intolérance. Oui je contexte cette décision de justice »  (O-F du 12/12/14)

Ainsi donc, un de ceux en charge de voter la loi, et à un poste important de responsabilité (vice-président de l’Assemblée nationale, merci la gauche !), se permet de critiquer ceux en charge de l’appliquer. Du jamais vu dans l'histoire de la République ! Tout citoyen doit respecter les décisions de justice sans les commenter publiquement. À fortiori le législateur. Le contraire est même passible de poursuites judiciaires.

Notre âne bâté, en signe de protestation, vient d’installer une crèche à la devanture de sa permanence de Loudéac, lieu privé où il ne risque pas grand-chose, sinon le ridicule.

Bonne ânée Le Fur !
et bonjour au bœuf couillu de ta crèche !
Tant que tu y es, rajoute aussi un cochon, tu t'y sentiras pleinement chez toi.
JK