Avec le triomphe en Grèce de Syrisa, l’intox concernant la dette reprend de plus belle dans les médias . Aux infos d’Antenne 2 et de TF1, ce lundi, présentateurs et experts posaient, avec un trémolo dans la voix, la question capitale : si la Grèce refuse de rembourser, qui va casquer ? Rendez-vous compte, mes amis, la France a plus de 40 milliards d’encourt là-bas, ce qui représente 700 euros par français.
Et le bon peuple de penser aussitôt : « Quoi ? On va me piquer 700 euros pour aider ces fainéants de grecs ! »
Oncle Bernard ayant pris une balle dans le capot, il va me falloir le remplacer illico, même si ce blog ne tire pas encore à 7 millions d’exemplaires. L’économie expliquée aux nuls. Je me lance.
C’est quoi la dette ? Tout simplement de la spéculation bancaire. Je m’arrange, par tout un tas d’astuces, dont les crédits à la consommation, pour que tu t’endettes un max. Je te prête ensuite du fric pour boucler tes fins de mois. Et toi t’as intérêt à me rembourser avec des taux qui me permettent de m’enrichir en dormant. Quand je dis "toi" c'est aussi bien le clampin de base que l'État. Et c’est ainsi que, chez nous, en pleine période dite « de crise », le nombre de millionnaires a pu doubler en 10 ans (2,4 millions aujourd’hui, et on file vers les 4 millions. cf l’article 137 de ce blog). Comprenez qu’ils pètent aujourd’hui de trouille devant ce qui vient d'arriver en Grèce.
Pour les politiques, de Merkel à Hollande, de Valls-Macron à Moscovici en passant par Sarko ou Bayrou, la seule solution c’est « d’honorer la dette ». Ou encore, suprême astuce, de faire marcher la planche à billet en provoquant l’inflation : cela s’appelle le rachat de la dette des états par la banque centrale européenne. Mario Draghi met 1140 milliards dans la balance et les riches, qui ont spéculé sur la dette, respirent de voir ainsi leurs créances privées honorées par de l’argent public. Et le brave téléspectateur d’applaudir : les grecs ne lui piqueront pas 700 euros dans sa tirelire. Il ne sait pas que, de toute façon, c’est lui qui sera plumé par cette grosse blague d'économistes à la mort-moi le nœud.
… À moins que, par contagion, les Français ne se décident à imiter bientôt les Grecs.
JK
COMMENTAIRES 28/01/15 et 31/01/15
C'est l'inquiétude qui règne dans les chancelleries européennes après la victoire du groupuscule gauchisant Syriza aux élections législatives Grecques de ce dimanche. Demis Roussos l'a bien compris, ses dernières paroles ont été : « Plutôt la mort au déshonneur ! »...
En France, on ne trouve guère que le tribun ultra-gauchiste à l'écharpe rouge, Aristides Mélanchonos pour se réjouir de cet avènement.
Hypnotisé par les mensonges d'Alexis Tsipras, le leader krypto-trotkiste héllénique, l'électorat s'est mobilisé en dépit de tout bon sens, malgré les mises en garde répétées de nos vaillants leaders européens, de nos chefs d'état visionnaires, de nos valeureux banquiers et des preux défenseurs d'un monde plus libéral et plus injuste, réunis à Davos la semaine passée, justement, sans compter les journalistes sur lesquels je me refuse à appliquer le moindre qualificatif désobligeant, mais je n'en pense pas moins...
Le score du PSG (mais non ! je parle du Parti Socialiste Grec) qui avoisine les 5% (mpfff, je pouffe...), nous donne une idée de la performance attendue en France dans 2 ans, juste après la débâcle de Judas Hollandréou, justement surnommé "le traître".
Alors que notre Macron fait la danse du ventre devant les banquiers, ses ex-pairs, et encourage les jeunes Français à s'enrichir au-delà du raisonnable, le nouveau ministre des finances du gouvernement Syriza va maintenant nous montrer, à nous autres heureux contribuables européens résignés, comment effacer une dette fantôme. Spectrale ! Disons carrément ectoplasmique... Car, même si plus personne ne l'ignore, il n'est pas inutile de rappeler que l'argent prêté par les banques est virtuel, il n'existe pas, c'est un simple jeu d'écriture qui ne leur coûte rien, pas un kopeck ! Alors que l'argent qui doit être leur remboursé par nous, ou l'Etat, et les fameux intérêts de la dette, c'est du véritable pognon, du numéraire, du réel.
Évidement, si un état européen commence à montrer l'exemple dans ce sens, ça risque de mettre un sacré boxon dans l'establishment. Des années de matraquage mensonger « Il faut rembourser la dette, Austérité, Rigueur... », pffft ! parties en fumée. Car, oui-oui-oui, bien sûr qu'on peut très bien annuler sa dette et vivre libre en disant aux gros lobbys financiers d'aller se faire mettre, eh ben, chez les Grecs, justement...
Gilles Knopp
Amis de covoiturage, Junckfurher a parlé, le poids de la démocratie ne détrônera pas le traité nous, serviteurs volontaires, sommes sommés d'obéir au Fürher furieux ... manquerait plus que les Européens rêvent de pouvoir changer quelque chose aux accords du grand marché !
Tout part en sucette, je me demande bien comment va faire la Grèce pour négocier la dette, quelles vont être les propositions des malhonnêtes qui font tourner pour le moment la planche à billets de la BCE ???
Aurons-nous réellement vent de l'affaire ?
Pour le moment la commission tente de nous monter les uns contre les autres mais si les Européens s'autorisent au REVE GENERAL ... ça va faire mal mon colonel !
J'étais hier soir à la sortie du film de Marc de la Ménardière, un petit jeune qui avait déjà fait une conférence y a 2 ans ENQUETE DE SENS ... grande salle du club 6 pleine à craquer, les Colibris étaient ravis et Rabbhi aussi ... une énorme bouffée d'oxygène ! Et en première mondiale à St Brieuc nous avons tous acceptés les doigts dans le nez 3mn de méditation à la fin du film méditation guidée par Jacques ... un pur régal, une douceur et franche rigolade aussi pendant les questions !
Je me suis régalée, les discours politiques n'auraient eu aucune prise, je crois même qu'ils nous auraient fait éclater de rire !
Ben ça bouge et nos jeunes ont un talent fou !
Courrez voir le film
Youpi
Iso