Paru en septembre 2003

2007 : sortie en poche. Aujourd'hui à 12 euros (plus 21.000 ex. vendus)

La tranchée de Glomel (22), saignée de 23 mètres de profondeur sur 3,2 km de long, permettant aux bassins versants de l'Aulne et du Blavet de communiquer par le Canal de Nantes à Brest, a été percée par des déserteurs de l'armée royale, sous la Restauration. Le projet remonte à Vauban. La décision et le tracé à Napoléon.

Ce travail titanesque, destiné initialement à désenclaver la rade de Brest en cas de blocus anglais, a été réalisé de 1823 à 1832. 400 à 650 bagnards vont vivre dans des baraquements provisoires construits en plein champ. Une cinquantaine de gendarmes les surveillent. Une trentaine d'administratifs les encadrent.

L'époque est fertile en rebondissements politiques. Tous ont leur répercussion dans ce quadrilatère de bois et de terre. Ministres, Préfets, maires, directeurs, ingénieurs, comptables, curés... vont échanger des milliers de lettres.

Après avoir épluché pendant des mois ces documents d'archives (à St Brieuc, Quimper, Guingamp, Pontivy, Brest...) j'en ai fait un spectacle (cf à la rubrique "à l'affiche") et un livre qui se lit comme un roman.

éditions Keltia Graphic (Spézet 29) distribution Coop Breizh. 220 pages (dont 20 d'illustrations) 16,50 euros. Déjà 12 éditions et 21000 exemplaires vendus.

"Un livre passionnant ou l'anecdote ne prend jamais le pas sur le fond" Josiane Guéguen ,Ouest-France 24/10/03

"C'est documenté, sérieux et pas triste !" Jean-Luc Poussier, La Croix 14/11/03

SUITE : Il y aura sans doute une suite à cet ouvrage. Fouinant aux archives dans l'histoire de ces bagnards, j'ai fait la connaissance d'un homme étonnant, sur lequel je continue mes recherches : Charles Beslay, l'entrepreneur de la Tranchée, celui qui, seul et sans armes, réussit à faire revenir au camp les bagnards, évadés en masse à l'annonce des Trois Glorieuses de juillet 1830. Ce Charles Beslay, élu sans être candidat député de Pontivy, montera ensuite à Paris. Ami intime de Proudhon, il participera à la création de la première Internationale ouvrière. Il s'expatria en Suisse après le coup de force de Napoléon III et y créera une partie du réseau ferroviaire. En 1870, à 75 ans, il s'engagera dans l'infanterie pour faire le coup de feu contre les Prussiens. Il deviendra, en mars 1871, doyen de la Commune de Paris. Il échappera à la répression des Versaillais en se réfugiant à Neuchâtel où il meurt à 83 ans.

-janvier 2005 -Ce futur ouvrage, provisoirement intitulé : "Charles Beslay, du bagne de Glomel à la Commune de Paris", sur lequel je travaillais, espérant le sortir en 2006, vient de voir le jour. Un descendant de la famille Beslay, Philippe Richer, planchait, lui aussi, depuis des années sur le même sujet. Son livre, intitulé "Charles Beslay, le bourgeois de la Commune" vient de sortir aux éditions Dittmar (371 rue des Pyrénées 75020 Paris). Un livre remarquable que je ne puis que recommander à tous les lecteurs des "Bagnards" (35 euros). Mes voyages à Neufchâtel ou à Lausanne, mes recherches à la Bibliothèque Nationale, n'auront pourtant pas été vaines : plaisir et émotion m'ont comblé de bonheur durant cette année de travail et Charles Beslay, grâce à Philippe Richer, est enfin sorti de l'oubli. Aucun regret donc ! Et bravo encore à Philippe Richer pour cet ouvrage magistral !

DERNIÈRE HEURELe livre de Philippe Richer vient d'être réédité fin 2005 chez Keltia Graphic... à 18 euros et avec préface de Jean Kergrist. Charles Beslay revient vivre parmi les siens.

Paru en octobre 2009 à La ligne pourpre   (essai rigolo, 168 pages, 15€)       EPUISÉ

nouveauxconseils

Cher Gogo,

Comme tu sais, je suis ton conseiller en conseils, ton expert en expertises, ton consultant en consultations. En un mot, ton coach.

Il y a quelques années, je t’ai dégraissé tes boyaux du crâne, pour t’aider à monter ta petite start-up. Mais tes possibilités sont immenses et tu peux faire nettement mieux.
Mes premiers conseils visaient juste à te sortir de Petite Cochonnie où tu traînais tes sabots.


Aujourd’hui, pour ton entrée en Vaste Connerie, c’est la grosse Bertha qui t’attend. Quand le risque est planétaire, l’enjeu est illimité. T’as le profil idoine pour ramasser sans te baisser un max de picaillons. Je vais programmer ton cortex pour t’aider à passer la vitesse supérieure. Prépare-toi à entrer dans la cour des grands fauves.

    Mes anciens conseils sont au début. Mes nouveaux à la fin. Comme dans la bible. Manque encore l’Apocalypse, qui, si tu suis mes conseils, ne devrait pas tarder. Lis-les. Suce-les. Rumine-les. Quand tu les auras bien digérés, j’aurai fait de toi un enfant de salaud, mon neveu.

Voici le ton, Des nouveaux conseils à Gogo, qui plus que jamais dénonce de manière corrosive toutes les cochonneries d’aujourd’hui : économie productiviste, agriculture intensive, délocalisations, politiciens sans scrupules...

"Écrits sur un ton cru à l'humour corrosif, "les nouveau conseils à gogo" dénoncent toutes les cochonneries d'aujourd'hui. Jean Kergrist donne sa vision, en deux ou trois pages cinglantes à chaque fois, des sujets et figures de l'actualité, de l'absurdité du monde." Ouest-France Carhaix, 23/10/09

"Une compilation de textes courts, nerveux. À la façon de billets d'humeur déclinés en forme de fausses réponses pratiques" Télégramme Carhaix 24/10/09

et sur le web : http://eireann561.canalblog.com/archives/2009/10/31/15633936.html