...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

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On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

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Où sont passées les carottes tordues ?

    Nous les achetons bien droites, lisses et d’un orange brillant. Pourtant toutes ne poussent pas ainsi dans les champs. Les carottes sont victimes  d’un diktat : le calibrage. Les plus jolies finissent à la table des grands chefs, les « carottes moches » n’ont pas cette chance.carottes1     A genoux dans une parcelle de sable humide, courbés en avant sous le crachin matinal normand, Gilles et Chantal arrachent inlassablement des carottes. Ils suivent les marques laissées par les pneus d’un tracteur qui, quelques heures plus tôt, a retiré la couche de paille qui protégeait les légumes du gel. De ces lignes cabossées ressortent des pousses d’un vert acide, constellées de gouttelettes d’eau. Avec leurs gants en plastique épais bleu, ils les saisissent d’un geste sur. Ils soulèvent la carotte sans briser la fane et l’étudient d’un coup d’œil. Les tubercules qui ne sont ni tordues, ni divisées en deux, ni entaillées, ni trop tachées, ni toutes petites sont placées dans des boites en carton, bien alignées. Les autres sont abandonnées là, à même le sol.
    A quelques kilomètres de là, sur une autre parcelle de sable du Cotentin longeant la D650, surnommée la « route des carottes », Jean-Pierre Tirel fait vrombir son tracteur d’une main. A son passage, les carottes sont extraites du sol par dizaines. Privées de leur fane, elles remontent sur un tapis, s’entassent maladroitement puis sont déversées dans un conteneur. 50 tonnes sont récoltées par hectare cultivé. « Elles ont un assez gros calibre sur cette parcelle», commente Jean-Pierre Tirel en connaisseur - il récolte des carottes, 8 heures par jour, depuis 28 ans. Grosses, petites, tordues ou brisées, toutes les carottes quittent le champ direction le centre de tri.

 
carottes2
   Cinq catégories de carottes
    Stylo dans une main, téléphone dans l’autre, Alexandra Tirel, une femme fine au brushing parfait, inscrit rapidement une nouvelle commande en bas de son grand agenda. « On ne me demande que des carottes fines alors que des grosses arrivent sur la chaîne de tri », constate-t-elle, soucieuse. Il est 10h00. L’EARL Les Pins, l’entreprise familiale dont elle a repris les rênes il y a trois ans, propose à ses clients pas moins de cinq catégories de carottes en fonction de leur diamètre, de leur longueur et de leur aspect visuel. « Ce sont les mêmes graines, elles ont été plantées en même temps dans les mêmes champs et elles ont le même goût », précise Alexandra Tirel.
    Le 1er juillet 2009, un règlement européen a supprimé les normes de calibrage appliquées à la plupart des fruits et légumes, dont la carotte. L’objectif était entre autre de limiter le gaspillage. Cependant, « dans la pratique, on se rend compte que les opérateurs de la filière continuent de les utiliser », observe Céline Genty, présidente de l’Association carottes de France. « La commercialisation des fruits et légumes compte beaucoup d’intermédiaires, le calibrage permet d’avoir des critères pour évaluer la marchandise », justifie-t-elle. Pour Alexandra Tirel, c’est avant tout une question d’habitude, son père utilisait déjà les mêmes catégories.

    « 15% des carottes sont écartées »
    Derrière le bureau d’Alexandra Tirel, dans l’entrepôt, le bourdonnement assourdissant des machines résonne. Les carottes, une fois lavées, défilent sur d’immenses tapis roulants qui s’entrecroisent sur plusieurs niveaux. Une jolie carotte bien droite, de deux centimètres de diamètre, sans aucun défaut est attrapée par Natacha Marie. Elle rejoint dans sa main, une poignée de carottes identiques. Sa voisine, une carotte de près de quatre centimètres de diamètre n’a pas été retenue par Natacha, elle poursuit sa route et est saisie par une autre femme quelques mètres plus loin. Une troisième carotte, tordue, passe devant les yeux de la dizaine de salariés sans être sélectionnée. Elle finit son chemin propulsée dans un nouveau conteneur, direction l’étable pour nourrir les vaches du père d’Alexandra Tirel ou celles des voisins.
    D’après Alexandra Tirel, sur les 40 tonnes de carottes qui traversent, chaque jour, la chaine de tri de l’EARL Les Pins, six à sept tonnes ressortent sans avoir été sélectionnées. « 15% des carottes sont écartées de la commercialisation sur le marché du frais parce qu’elles ne rentrent pas dans les calibres », confirme Céline Genty. « Ces carottes sont données aux animaux ou peuvent trouver des débouchés dans la filière agroalimentaire en devenant de la purée ou de la soupe. Le consommateur final n’a quasiment aucune chance d’en trouver en magasin », conclut-elle.carottes3

    De son côté, la cagette remplie des carottes de Natacha Marie est estampillée d’une étiquette « diamantine ». « C’est la catégorie reine, une carotte zéro défaut », assure Alexandra avec fierté. Son père Jacques Tirel a déposé la marque dans les années 2000. « Elles sont magnifiques, brillantes, lumineuses », approuve le grossiste Thierry Marin, en découvrant la palette sur son emplacement du marché de Rungis à 4h30 le lendemain matin. En quelques heures, à coup de bousculades amicales et d’insultes affectueuses, il va vendre plus de 500 kilos de « diamantines » à des primeurs plutôt haut de gamme de la capitale ou à des acheteurs qui représentent des grandes tables, comme celles du palace le Georges V, deux étoiles au guide Michelin.

    La grande distribution responsable ?
    Les beaux produits de l’EARL Les Pins se retrouvent aussi sur les étals des supermarchés, là où 70% des ménages français achètent leurs carottes, selon une étude réalisée en 2012 par le Ctifl et Worldpanel Kantar. Au Min de Nantes, le grossiste Gilbert Guilbaud achète à Alexandra Tirel des carottes de « catégorie 1 », les soeurs des diamantines avec un léger défaut pour les revendre à un Leclerc de la région. « Ils exigent de beaux produits frais », affirme le gérant.
    « La grande distribution impose depuis des années, des critères esthétiques et géométriques à ses fournisseurs de fruits et légumes », accuse Bruno Lhoste, auteur  avec Tristram Stuart de La Grande (Sur-)Bouffe, Pour en finir avec le gaspillage alimentaire (Rue de l’échiquier, 2012). « Pour se justifier, elle explique que ce sont les seuls produits demandés par les consommateurs, mais en réalité elle les a éduqués à ne voir que des produits qui correspondent à ces standards et non plus à la réalité de ce qui pousse dans les champs ». Contactées à plusieurs reprises, les principales enseignes de grande distribution comme Leclerc, Carrefour ou Intermarché, n’ont pas souhaité faire de commentaires.
Des « carottes moches » en rayon
    Des carottes non calibrées, il est possible d’en trouver sur les réseaux de distributions alternatifs et minoritaires comme les AMAP ou les marchés bio. Mais face à ces étals de racines biscornues, les clients fouillent et sélectionnent les produits les plus rectilignes ! « Les clients vont naturellement vers des produits bien calibrés », constate Céline Genty, présidente de l’Association carottes de France.

    Une habitude qu’a aussi pu constater Marie-Sophie Ferté, responsable de l'Intermarché de Provins. Les 21 et 22 mars 2014, cette directrice engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire a proposé aux clients de son magasin 1 200 kilos de « fruits et légumes moches » à prix réduit, moins 30%. Passé les premiers tris effectués par les clients, l’intégralité de la marchandise a été écoulée. « L’initiative a été très bien accueillie par les clients, ils ont trouvé la démarche intéressante et citoyenne », se réjouit Marie-Sophie Ferté. Fort de ce premier succès, Intermarché souhaitait renouveler l’expérience le 8 mai 2014 mais l’événement a du être annulé suite à « une problématique d’approvisionnement », impossible de trouver assez de « fruits et légumes moches ».

Lola Palmier (Monde Académie)

Vous avez entre 18 et 25 ans. Vous êtres branchés journalisme sans forcément avoir fait une école de journalisme. Le Monde Académie a été créé pour vous faire la plume, avec un contrat de 9 mois à la clef. 69 admis en 2013-2014.
JK


COMMENTAIRES 13/06/14

-Ben voui, moi je faisais partie des carottes tordues !
Mes parents les pauvres ont tout fait pour me faire devenir une carotte droite !
Rien à faire ! ...
J'ai eu de la chance de pas être donné à manger aux vaches.
Comme ils y arrivaient pas, je m'suis dit, stop, je prends les choses en mains !
Je vais me faire plus droite que droite et  me suis fabriquée toute seule mon joli camp de concentration ... J'ai été en tête du peloton de la tyrannie personnelle pour atteindre ...
l'inaccessible étoile ! ! ! Le statut de la carotte parfaite !
Nos aventures en dogmatie, quel que soit le dogme, sont terrifiantes et hilarantes quand on en est sorti ! 
Avec les normes demain y aura pud place du tout pour les tordus comme moua qu'i veulent nous faire croire ... mais c'est pas vrai ! La carotte droite, la vache carrée, le cochon rond, le mec parfait, la fille sans défauts ... nan mèèèèèèèèè
ça ne va qu'un temps, qui peut croire ça, à part ... les cons parfaits ???
La nature est tellement belle et tellement imparfaite, on comprendrait si on la regardait.
Je hais l'excellence et la perfection !
Le monde est fou mais plus pour longtemps !
Iso

-C'est-y le monde qui n'en a plus pour longtemps ou sa folie ?
Dans les 2 cas, je doute.
JK

-La carotte des mousquetaires Intermarché elle bien bonne celle la !!!!!! droite, gauche tordu….., pfoufffffff
ITM est en passe de devenir le 1er groupe Agro Industriel Français et ses nombreuses usines « Monique Ranou, Petit Navire"  acheté  en promettant des marchés aux pêcheurs de Concarneau qui ont investi sur une flotte pour se retrouver 3 ans plus tard sans le marché de ITM qui les a racheté en dépôt de bilan pour « po de balle ». 
Et Oui Intermarché le Roi de la Carotte
Quand on est des prédateurs faut bien 1 magasin sur 500 pour se montrer exemplaire pour communiquer à la ménagère ALORS que toutes leurs usines exigent des produits calibrés à des prix non rémunérateur, achetés sur les marchés aux enchères internationaux.
Mousquetaires 1 pour Tous , Tout pour Moi
ST JEAN Bon

    C’est parti pour l’été. Comme en 2003. Troadec va devoir ressortir sa sono portative et ressusciter le fantôme de son ex-adjoint Jeudy pour courir les rues de Carhaix appeler la population à sauver les Vieilles Charrues (photo ci-dessous dans la foule) des hordes barbares d’intermittents. Presqu’aussi héroïque que de rétablir le duché de Bretagne dans ses frontières d’Ancien Régime, ce dont tout le monde se fout éperdument à part quelques bas du bonnet, hystériques croqueurs de portiques et de radars. Les intermittents seront les bonnets rouges de l’été. Ils foutent déjà la frousse aux villes festivalières dont le tiroir-caisse commence à trembler. Bien la preuve que ces générateurs de déficit leur apportent aussi quelques tunes.charrues
    Parlons-en du déficit ! Ça fait même des années qu’on en parle. Depuis la création de l’intermittence en 1936. Ce « déficit » - conjugué sur tous les tons - est mis en avant par le MEDEF - à part le PDG d'EDF Proglio, mécène de sa femme- au nom du rapport boutiquier cotisations/prestations. En clair : les intermittents touchent plus qu’ils ne cotisent.

    C’est un peu comme si, dans le régime général de la sécu, vous isoliez les droits des malades pour les calculer à part : ces feignants de faiblards  en arrêt maladie perçoivent davantage de la sécu qu’ils ne cotisent. Alors que pour les valeureux bien-portants c’est l’inverse.
    Même topo pour les chômeurs. Seuls ce qui bossent ont un rapport cotisations/prestations vraiment positif.
    Qui a dit que c’était justement le but de toute solidarité sociale ? Est-ce si scandaleux, surtout sous un gouvernement dit « de gauche », que les plus favorisés cotisent plus que les traînes savates ?

    De plus, si on met dans la balance les cotisations des permanents œuvrant dans le domaine du spectacle et aussi de la culture en général (festivals, films, télés, radios, maison de productions, vendeurs de produits culturels…) ainsi que les retombées commerciales et touristiques des festivals, on s’aperçoit que ces intermittents, loin de se faire des couilles en or, sont l’un des gros pourvoyeurs de devises de l’hexagone. Les protéger c’est protéger une poule aux œufs d’or. Et, à regarder la gueule de ceux qui aboient contre ce statut en criant au scandale, c’est aussi se  donner à terme, en se frottant au vernis scénique, une petite chance de devenir moins cons qu’eux.

    Si vous aimez les intermittents à poil, regardez cette
vidéo . Vous saurez aussi comment Aurélie Philippetti sait botter en touche. Ne loupez pas la tronche du grand escogriffe à lunettes placé à sa gauche. On dirait un cormoran aux aguets. Sans doute un énarque dont le logiciel a bugger. Il n’a pas dû suivre la formation pour cadres en milieu hostile à Locarn. Le gros pandore moustachu vaut aussi son pesant de cacahouètes. « Faut cogner, chef ? » Une fliquette prend des photos par-dessus l’épaule de son galonné. « C’est pour ma collection, chef ! Ça m’excite plus que de prendre leurs empreintes digitales. »

JK

 

    Avant l’overdose de foot, qui ne saurait tarder, faudrait d'abord se remettre de la gueule de bois du débarquement !
    Knoppy -qui a failli basculer dans un puits, tellement il est occupé à concocter une installation foutraque qui va faire date et qui ne lui laisse plus beaucoup de temps pour rédiger- nous évite l’ornière historique en signalant un grand manquant sur la photo des chefs d’états réunis pour faire bombance au château de Bénouville vendredi dernier : Charles de Gaulle.
    Sans doute que le menu normal du président normal ne plaisait pas au Charlot. Pourtant y’avait homard de Chausey au foie gras normand, saint-pierre de petit bateau et son mille-feuille de pomme verte, fondant de lait normand au pommeau et à la truffe noire, biscuit normand poire conférence de Normandie caramel, le tout arrosé de moult grands crus, comme le font tous les smigards.
    Si De Gaulle faisait la gueule, c’est parcequ’il n'aime pas les truffes. Voici ce qu’il a déclaré en exclusivité à Page de Bretagne : 

    « La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m'a convoqué comme un châtelain sonne son maître d'hôtel…de Gaulle …Le débarquement du 6 juin, ça été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi. Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !
   Ils avaient préparé leur AMGOT
(commandement militaire) qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie (cf photos plus bas), qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non , ne comptez pas sur moi !  M’associer à la commémoration d’un jour où on demandait aux Français de s’abandonner à d’autres qu’à eux-mêmes, non ! » (déclaration télévisée du 6 juin 1964)Cf  à ce propos l’excellent rappel historique de François Asselineau sur le sujet.

    Knoppy, tout à ses occupations artistiques, prend quand même le temps de fouiner. Il nous signale également un article de Mireille Delamarre dans Planète non violence. En voici quelques extraits :

    « La Commémoration hollywoodienne du 70ème anniversaire du débarquement américain sert à dissimuler la réalité d’une Europe vivant sous colonisation américaine d’une France affaiblie par des dirigeants serviles collaborateurs à la fois de la dictature ultra libérale basée à Washington et d’une Allemagne dominatrice au sein d’une Union européenne à qui elle impose ses dictats en jouant solo un double jeu au mieux de ses intérêts politico économiques désormais tournés vers l’Eurasie via la Nouvelle Route de la Soie.
    70 ans après le débarquement des troupes américaines alors même que sur le front Est les Nazis avaient déjà été «débarqués» par l’armée soviétique à qui on doit la Libération de l’Europe du fléau nazi – 250 000 soldats américains, 30 millions de combattants de l’ex Union Soviétiques tués. Qui a payé le prix fort à qui doit-on la défaite de l’Allemagne nazie ? – Hollywood débarque en Normandie pour nous la jouer « Merci à l’Oncle Sam ».

francs    Bien sûr dans le scénario rien de prévu sur la collaboration US-Hitler, leur « entente cordiale » pour ravager l’Europe permettre ainsi à l’Empire américain de consolider sa main mise sur l’économie mondiale son hégémonie militaire renforcée grâce à l’accueil de centaines de Nazis venus grossir les rangs des chercheurs américains du complexe militaro industriel dont le nucléaire mais aussi de la CIA née après guerre.

    Si les Américains ont finalement décidé de débarquer en Normandie c’est tout simplement qu’ils ne voulaient pas que les Russes atteignent dans leur offensive contre les Nazis les Côtes Normandes car pour les US leur ennemi N°1 c’était l’Union Soviétique communiste et non pas l’Allemagne nazie.

    70 ans après l’Allemagne joue un double jeu visant à la fois la domination de l’UE progressivement élargie aux pays de l’ex Union Soviétique pour faire venir une main d’œuvre très bon marché libérée des contraintes frontalières et celle d’être à l’avant garde de la Nouvelle Route de la Soie.

    Alors que la France de Sarkozy Hollande s’évertue de singer l’Amérique sans en avoir les moyens en se montrant belliqueuse sur la scène internationale servant d’aiguillon dans des conflits où elle n’a absolument rien à gagner ( Libye Syrie Ukraine) tout en s’enfonçant dans le marasme économique , l’Allemagne elle place ses pions sûre des retombées économiques qu’elle enregistrera dans le développement de cet immense marché que constitue l’Eurasie. »

    Même son de cloche d’Annie Lacroix-Riz sur le réseau Voltaire  (4/06/14) « Le débarquement du 6 juin 1944, du mythe à la réalité » :

   
« En 70 ans, le mythe de la libération de l’Europe par les Anglo-Saxons s’est imposé. Pourtant le projet de Washington et de Londres n’était pas prioritairement de lutter contre le nazisme, mais contre le communisme. Ce ne sont pas les troupes états-uniennes qui ont vaincu le Reich, mais avant tout les Soviétiques »


    L’occasion de refaire la fête sans complexe le 18 juin ! Iso fournira drapeau, gros rouge... et les truffes !
JK

COMMENTAIRES 10/06/14

-De Gaulle ne célébrait pas le 6 Juin parce qu’il ne supportait pas d’avoir été traité comme un “maître d’hôtel” par Churchill...
Il y a peut être aussi des raisons plus obscures.
Son aide de camp raconte qu’en 1942, au printemps, se promenant dans Londres, le Général lui confie que pour lui : “ le plus beau métier du monde, c’est bibliothécaire (…) un petit poste, dans une petite ville, en Bretagne. La lecture, la tranquilité… Et à 60 ans l’on est pris de frénésie et l’on pond une biographie de 80 pages sur la Marquise de Sévigné qui est passée par Pontivy. L’on se dispute avec le Chanoine qui, lui, prétend que non. Eh bien, croyez-moi, c’est la plus belle vie!”
(Mémoires de F. Coulet)
Un homme qui a rêvé d’être bibliothécaire en Bretagne ne peut pas être foncièrement mauvais…
LMD

-... À condition que ce ne soit pas à Saint-Brieuc et que cette biographie ne concerne pas Poulain-Corbion ! Une ville où  on de fait canarder comme sur une plage de débarquement quand on touche à un faux héros.
Mme de Sévigné, qui est peut-être ausi passée par Saint Brieuc, écrivait que "faner est la plus jolie chose du monde, c'est retourner du foin en batifolant dans une prairie." Entre bibliothécaire et faneur, mon choix est fait.
JK

-Merci beaucoup Knopp je viens de lire tout ça !
Je n'en pouvais plus d'entendre la propagande s'agissant de juin 44 GLOIRE A L AMERIQUE AU PLUS HAUT DES CIEUX
j'aurais pu jeter ma radio par la fenêtre, je m'suis contentée de changer de canal ... en passant de France Inter à France Culture et à l'inverse et réciproquement ... je me suis payée en alternance Juin 44 et la coupe du monde au Brésil ...
 
Excellente Afrique enchantée cet après-midi sur l'histoire des noirs du Brésil ...
... ça bouge fort au Brésil ! Ils sont des millions laminés par le surendettement ... des millions qui n'ont plus rien à perdre et pendant ce temps le pays construit un métro S Special pour les JO un métro qui alimentera les beaux quartiers s'entend ... l'industrie mondiale du transport a gagné son pari .... et bientôt Notre Dame des Landes suivra ! Le pays agrandit aussi ses aéroports pour les JO ... et des centaines de gens expulsés  des milliers qui ne prennent plus le bus trop cher et prient chaque jour pour ne pas tomber malade !
 
Pouvons-nous espérer que les Européens bougeront aussi leurs fesses ... faudra-t-il attendre qu'ils ne puissent plus financièrement se payer une entrée au stade de foot ??? Y a certainement plus de supporters que de militants dans tous les partis confondus non ?
 
Une amie rentre du Portugal ! C'est la catastrophe, c'est la débrouille partout, même pour manger !
Des tas de copains bossent au black sinon rien, rien en vue, rien à espérer. Tout le monde triche. Les économies parallèles vont bon train ! L'impression de vivre dans un pays ruiné !
 
Continuons de remercier la Troïka à la botte des USA, à qui le tour ?
Je reprends l'excellent titre de ... Encore une bonne saignée et repartons tout droit dans l'mur !
A cette allure, on est certain d'y arriver
Iso

    lèvresC'est dingue comme le printemps agit sur nos tempéraments hein ! Regardez, les consignes de mon colonel pour m'obliger le bougre, à pondre un truc pour me justifier de pondre, n'ont eu aucun effet sur moi !
Ben ma cocotte  ,,, t'as point pondu ? Tu fais la grève du ... de l'oeuf ?
Remarquez, c'est pas facile de pondre avec un pinceau dans la main droite, et un rouleau dans la main gauche !
Ou peut être que j'ai ressenti la consigne comme : Gendarmerie Nationale Vos papiers ! I s'passe des trucs dans notre inconscient ! C'est pas croyable.

    ALORS Excusez-moi bien les gars de prendre le temps de repeindre ma vie d'une autre couleur !
Après mon intérieur,  j'attaque mon EX térieur ...
C'est symbolique, et ça fait du bien ! Ta gueule Lacan !
Ceci dit, pour mettre du rouge Coquelicot sur du bleu Charon ... faut être con ! Je conseille pas ! Faut 3 couches quasiment !
Disons que je suis triplement con ! Mais quand on est heu... dans une volonté de changement ... ça prend du temps !

moulin    Mais pourquoi j'ai choisi le rouge ?
Pourquoi c'est ma couleur préférée ?
A force de voir des comptes en dessous de zéro dans ma carrière contentieux ?

    Suis je contaminée par des pesticides, des slogans, des pubs ou autres cochoncetées invisibles !  Tenez, LE CHANGEMENT C EST MAINTENANT ... vous vous rappelez ? Un slogan ultra libéral pour vendre n'importe quoi tout l'temps ! Fallait l'faire  !
Et si j'avais été contaminée par la communauté des béatitudes PS iennes idiotes et mensongères ?
Merde alors ! Ah mais nan j'aurais choisi le ROSE sûrement !

    OUF j'ai pas choisi BLEU UMP non plus, remarquez depuis Copé, pour se refaire une virginité, LE BLEU ROI ...
OUF OUF ET RE OUF j'ai po choisi le BLEU MARINE hou lalalala non plus, par moi la haine ne passera pas !

    La couleur c'est dang'reux desfois ! ça vient de loin, ça remue des choses ! Ai-je été communiste ou pompier ou arbitre de foot ou encore une bouteille de lait entier dans une autre vie ??? Le rouge, c'est tout un symbole, j'aurais du y penser  !

    Le rouge c'est le Symbole de l'interdiction, le rouge c'est la couleur des panneaux  (« sens interdit », « stop »). Merde !
Le rouge c'est aussi, il est interdit d'interdire alors ouf ! Ah mais zut le rouge, c'est aussi ...
Le feu rouge clignotant aux abords d'un passage à niveau et des zones dangereuses de passage d'avion à côté des aéroports.
Les feux rouges fixes près des points dangereux de la voie publique. Et Jean passe ! Mais pourqoi le rouge ?
label
Enfin, bon, si vous observez chez moi de grands bouleversements, vous saurez pourquoi ! Prévenez-moi avec tact !
En tout cas l'expérimentation du changement par le rouge, me force à dire, que je préfère écrire que peindre des fenêtres, assurément ! J'ai au moins une certitude maintenant, j'affirme que le métier d'écriturier avec une huitre rurale et un clown atomique me va beaucoup mieux que celui de peintre en bâtiment.

 Allez, un petit coup de rouge et on redémarre les gars ...

Coup de sifflet !

STOP !
AH MERDE les BLEUS !
Vous avez les papiers du triporteur ?

Iso


NB : En fait, en peignant mes fenêtres en rouge, j'enfreins la loi, puisque mon règlement de lotissement qui date de 1970 oblige à respecter les 4 couleurs : blanc, bleu marine, vert bouteille, marron ... j'attends les réclamations !)


    En affirmant haut et fort ce matin que les premiers et plus nombreux à verser leur sang contre la barbarie nazie étaient les civils, le pape français François m’a réconcilié avec les cérémonies commémoratives. Peut-être une manière habile d’occulter que les troupes de libération françaises étaient ce jour-là –« le plus long »- réduites à la portion congrue : les 177 fusiliers marins du commando Kieffer (dont un tiers de bretons) débarquant sur la plage de Colleville.overlord     J’ai été ému en écoutant les enfants des écoles lire les nombreux témoignages des civils pris dans la tourmente de l’histoire… même si les récitants avaient un peu tendance à ânonner leur texte à la manière scolaire.
    Ça nous changeait des récits de paras sautant sur Sainte Mère l’Église, dont on nous gavait les jours précédents, ou du discours planétaire d’Obama, excellent en impro, cachant dans sa poche son traité du libre commerce TAFTA, le nouveau Plan Marschall, version post moderne de la guerre américaine de conquête.

    Certes toute guerre est une saloperie. Mais laisser un dictateur fou (pléonasme) imposer au monde son fascisme et son racisme est encore pire. Que ce soit avec un flingue, un pétard ou une massue, tout humain a le devoir de dire non. Seuls quelques anars pacifistes égotiques froussards et goguenards, experts en sophismes de bistrot, peuvent encore aujourd’hui nier le sacrifice de nos libérateurs, militaires ou civils.

    C’est un renvoyeur de livret militaire qui s’exprime en ces lignes.
    Aucun revirement de ma part. Il se trouve des causes justes et d’autres qui ne le sont pas. C’est une affaire de vigilance et de discernement. L’humanité en nous est fragile à préserver. La plume ne suffit pas. Le chemin de l’exil et des armes est parfois nécessaire. Si, par malheur, cette barbarie revenait et prétendait avoir pouvoir sur nos vies, il ne faudra pas vous étonner de l’interruption momentanée de ce blog. Alleluia !

JK

 
COMMENTAIRES 06/06/14

-Moi aussi j'ai regardé la commémoration à la télé. Chercher à rapprocher Poutine et le président de l'Ukraine, c'est bien joli, mais Hollande a été lamentable en se taisant sur le sort de la Bretagne à 5 départements. D'ailleurs je n'ai pas été invité, ce qui est signe de mépris profond envers le peuple breton et les Bonnets Rouges, libérateurs du territoire. Je lui adresse un ultimatum pour qu'avant la prochaine célébration (celle de 2024), il fasse enfin droit à notre légitime revendication, pour laquelle nous sommes tous prêts à verser le sang.
Christian T., maire de C.

-T'oublies, Christian, qu'on a quand même vu un joueur de cornemuse.
JK

-Oui, mais il ne portait même pas le drapeau gwen a du.
CT

-Je ne vois qu'une solution pour sauver le duché de Bretagne en épargnant le sang des autres (celui que tu te dis prêt à verser) : tu te fais couronner duchesse à la cathédrale de Carhaix. Christi-Anne de Bretagne : ça aurait de la gueule non ? D'un seul coup un bond de 500 ans en arrière !
JK

-Et, puiqu'il faut aussi un duc de Bretagne, tu te maries avec le député Le Fur. Vous étiez si mignons tous les 2 sur la photo de votre débarquement à Rostrenen ce 6 juin pour libérer la Bretagne (page Région d'O-F et Télégramme). Ça te change vraiment de Merret (trop plouc) ou Glon (trop machiavélique)... ils vécurent heureux et firent plein de petits cochons-ducs !
JK

    Ce passage sous le 73ème article rugissant, chiffre rond selon la cosmogonie aztèque, est moment propice au grand timonier pour faire le point.
Que vous raconter d’autre, chers lecteurs, sans répéter les quelques déclarations d’intentions claironnées en ce début de page ?

    En trois mois, notre essai s’est avéré concluant (clap ! clap ! clap !). Plus de 500 lecteurs différents consultent régulièrement ce site pendant au moins une minute. C’est modeste, mais notre objectif n’a jamais été de comptabiliser tous les non-analphabètes de la planète, même si, pour ceux qui ne savent pas lire, nous soignons les illustrations.

pieds nickelés    L’exercice à trois s’est avéré moult gratifiant. Au moins pour les 3 Pieds Nickelés (Iso, GK et JK). Nos préoccupations et nos parcours sont suffisamment différents pour introduire un peu de variété, voir de contradiction. Un vieux fond d’éthique commune nous empêche de nous foutre sur la gueule et de nous éclater en des règlements de compte stériles, comme c’était le cas sur un site précédent, dont j’ai oublié le nom, auquel nous avons tous trois collaboré.
 
    Cet ex-site moribond, né de la rancœur contre un maire renard -que je ne nommerai pas- s’est très vite avéré futile. Regroupement des contributeurs revanchards pour le moins hétéroclites -mais non sans ambitions personnelles, ni habileté à se goinfrer au râtelier à tunes-, il était devenu le terrain de manipulations et censures diverses.
    Sa recherche d’immédiateté et son accroche aux réseaux dit « sociaux », qui sont au social ce que la guillotine est au colbac, avaient fini par déteindre sur le contenu. À l’arrivée : brouillage total. La médiocrité des réactions bêtasses à fleur de peau ont eu raison de ce vaisseau fantôme qui a finalement coulé sous le flot de son insignifiance. On a eu la veine de quitter la barcasse à temps. Merci Notre-Dames des Landes !

    Créant cette page de Bretagne, nous avions la ferme intention de ne pas patauger dans les mêmes marais glauques, en privilégiant la réflexion à long terme, la qualité de l’écriture ainsi que l’esthétique colorée du site. Notre troïka n’est pas trop compliquée à coordonner –c’est mon job-, ce qui permet de respecter l’écriture et les convictions de chacun. Les commentaires extérieurs tardent encore à déferler, mais ne sont pas indispensables, surtout quand les lecteurs n’ont rien à dire.

    Tout reste ouvert ma mère. Notre tâtonnement aveugle se met sous la protection de votre regard perçant. Imaginons notre avenir radieux. Et pas trop irradié si possible. On s’applaudit très fort.
JK
 
Au tour de Knoppy de plancher sur le même sujet. 

    Mon aimable chef tyrannique me demande de faire le point sur ces quelques mois de collaboration.
Je sais bien cependant que c'est un piège subtilement grossier dans lequel je vais m'efforcer de ne pas tomber...
Il va falloir me livrer à un exercice de basse flagornerie pour pas être remercié, je sens...

    Voilà : chez les chefs, je suis prêt à reconnaître un seul type d'autorité, celle basée sur la compétence.
L'autorité de titre ou de grade me laisse de marbre, le droit d'aînesse exercé par des crétins reste sans effet sur mon absence de sens de la discipline, en fait, tout être pseudo-humain qui chercherait à m'imposer sa volonté ou son point de vue perdrait moins son temps s'il choisissait plutôt d'uriner dans un Stradivarius.
    Telle l'huître sauvage non-triploïde, je me ferme, je m'hermétise et je me clos, indifférent aux ordres...
Si l'endroit devient trop brassé, je change de rocher.
Oui, pour résumer, je pratique le nomadisme ostréicole à contre-courant.

    Donc, mon nouvel hébergeur textuel se trouve être le doyen des clowns centre-bretons à la retraite.
Depuis tout petit, je me méfie des clowns.
Des mecs comme ça qui passent des heures à se maquiller, à vociférer devant du public, à faire des farces d'un goût douteux et à tout critiquer, ça ne m'inspire pas confiance. On m'a expliqué qu'ils étaient les héritiers des bouffons, qu'ils faisaient rigoler les enfants et constituaient un exutoire pour les adultes, n'empêche... Clown, je trouve ça suspect comme activité ! En plus, ça fait vraiment pas sérieux...
Et comme utilité sociale, c'est zéro ! Pas comme Docteur, Commissaire de police, Vétérinaire, Pharmacien, Avocat ou Juge, ou même Banquier ou Journaliste, tous ces métiers prestigieux indispensables à l'équilibre et à la perpétuation de notre belle civilisation !
mousquetaires
    Tout ce préambule pour vous esquisser l'ambiance de travail, ami lecteur !

    Et donc, pour vous donner une idée du degré de duplicité du Kergrist en question, il est allé jusqu'à nous bombarder "rédacteur adjoint" ou je sais plus quoi au juste, un titre ronflant purement honorifique alors que dans les faits, jamais il ne demande notre avis et qu'il n'en fait qu'à sa tête, çui-ci !

    Ah ouais, Ah si !
On a eu une consigne, Régine-Sainte-Iso et ma pomme, c'était de faire court, soi-disant parce que le lecteur-internaute-moyen est une grosse feignasse pressée qui ne passe jamais plus d'une minute sur un même site ni sur une même page et que si c'est trop long, il zappe.
Mais la vraie raison, c'est qu'au delà de 15 lignes, Kergrist, quand il nous relit, il décroche et s'endort... Et quand, ne voyant aucun retour, nul feed-back, on lui demande :" Alors, caisse t'en penses, du texte ? Tu le publies ?", la réponse quasi-systématique c'est : "Hein ?! Quel texte ? Ben, tu m'as rien envoyé, j'ai rien reçu !".
Vous voyez un peu le topo !

    Mais nous, avec Régine-Sainte-Iso, on s'en fout !
Nous, notre rêve d'écrivaillons ratés à la petite semaine, de scribouillards médiocres et brouillons, c'est d'avoir notre nom en gros caractères sur la couverture, en caractères encore plus gros que le titre du bouquin, avec un bandeau rouge passque c'est plus joli et que ça nous prépare psychologiquement pour le Goncourt, le Médicis et le Renaudot. Et si, pour ça, il nous faut devoir accepter les pires compromissions, subir les plus blessantes avanies, courber l'échine sous l'intraitable joug du Maître, eh bien nous le ferons !
Et même, je dis bien même (et là, je me dois d'avertir les personnes sensibles de préférer s'abstenir de lire la ligne qui va suivre...) de réserver une place sur la couverture pour que soit écrit : "Avec une préface de Jean Kergrist". Aussi douloureux que cela puisse être, eh bien nous le ferons.
Hein Régine-Poupette que nous le ferons ?

    Bon ! Alors prochain bilan dans quelques mois, quand on sera passé à 503 lecteurs de moins de 20 secondes par semaine, au moins pour fêter ça !

    Quand je pense que sur notre ancien blog dont j'ai oublié le nom preuve que je n'ai pas la rancune tenace -the bloody bastards !- on en était à près de 1000 par jour, selon les chiffres qui m'ont été communiqués et qui sont contestés ici même !
Va falloir ramer ! (Bon, ceci dit, c'est à peu près sûr qu'y z'ont perdu la moitié de leur lectorat quand on est partis...)

    Et sinon, quand est-ce qu'on fait un bilan à propos de la mise en page et de l'usage immodéré du stabilo-boss virtuel ?

Gilles Knopp

 

    Knoppy veut me faire passer pour un clown obtus et tyrannique. Par égard pour Iso, qui débarque sur la plage demain, pour l’instant je laisse pisser. Il ne perd rien pour attendre. Car après le débarquement d'Iso, les commentaires vont pleuvoir. Je ne vais quand même pas laisser un jojo indouisant détruire une image élogieuse que je me suis patiemment construite depuis des millénaires à coups d’attachées de presse, de pots de vin et d’affiches quadrichromiques.
JK

    Ah ah une relation triangulaire non législative, chassez le naturiste i rvient au bungalow !
Ouais le tri porteur ou le tri marrant, à voile ou à vapeur c'est pas mal non plus !
mages     Pour dire que dans l'info y a tellement d'déchets et de tricheries, que nous, on fait le tri à trois, et ça nous fait marrer c'est déjà ça, même si des fois ça nous énerve aussi !
    On trifouille, on tripatouille, on triture, sans être tributaire de la france agricole ni du drapeau tricolore ni d'un quelconque bonnet en tricot luxueux ou d'une direction tricéphale tordue !
    On trime dans n'importe quel tripot pour pas un coup d'trique, pour pondre un triptyque buvable en une minute chrono sans donner dans l'trivial commun, ni la trituration carhaisienne ! Si c'est pas être libérés des contraintes et désintéressés, ça hein ! Sans compter que par moment même, on croirait donner dans l'trilingue vu qu'on ne se comprend pas !  A quelle abnégation pour supporter tout ça !
 
J'voudrais pas dire mais, heureusement qu'on n'est pas cinquante !
 
En tout cas moi, ça m' va !
http://www.youtube.com/watch?v=Xoi2m6nJrSI

Iso


COMMENTAIRES 06/06/14

-Iso se plaint, ce qui est dans la nature féminine, mais, dans l’ensemble, reste correcte, même si elle se tripote. Pas comme son collègue directeur-adjoint qui veut me faire passer pour un chef tyrannique doublé d’un affreux clown obtus.
T’as encore rien vu mon Knoppy ! C’est maintenant que tu vas ramer. Pour booster ce site, c’est pas mon stabilo que je vais te foutre au cul. Je viens d’embaucher un jeune DRH énarque bourré… de diplômes. Ça va être la gestion du personnel à flux tendu. Paye divisée par 2 et boulot multiplié par 3. T’auras intérêt à te bouger le popotin. Un nouveau papier toutes les heures pour être certain d’être référencé par le capitaine Google qui chauffe la chaudière de ses gros robots espions jour et nuit.
Quant au site dont nous avons tous trois oublié le nom, arrête d’affabuler : si, une fois en 2 ans, il a atteint ses 1000 lecteurs, c’est parce qu’un un de mes potes avait mis ce jour-là un lien sur un site paysan très couru. Au quotidien c’était plus près de 30 que de 60. Comme sur l’ours, on trouvait les pseudos d’une bonne trentaine de contributeurs courageux masqués, je vous laisse imaginer la notoriété publique de ce mouroir à gogols dont on s’est carapatés vite fait en secouant derrière nous la poussière de nos godasses.
JK

-Vous aurez sans doute noté que l'UMP s'est dotée d'une direction collégiale, un triumvirat, calqué précisément sur le modèle de l'exécutif tricéphale de ce blog.
C'est bien la preuve que notre organisation est exemplaire...
GK

-Jésus Marie Joseph !
Iso

-Là, dans ce cas précis, je ne sais plus s'il s'agit d'un triumvirat, d'une trinité ou d'une sainte famille...
GK

-Ou d’une sublime partouze à 3 !
JK

-Ah chers partenaires de parties triangulaires excusez-moi bien, ma création est en roue libre depuis que je me déplace en triporteur.
Je crie je crée j'écris mais pour les conclusions de trois dossiers contentieux de copains de copains et copines qui débarquent chez moi comme dans le temps dans mon bureau de contentieux ... en me disant là tu peux pas faire qq chose pour moi ... et je le fais !
roismages
Autant dire que je bosse à plein temps pour pas un rond encore une fois ... mais je sais que le bon Dieu me le rendra ... en gros, je gagne mon paradis !
Epi j'enregistre cet aprèm' une émission d'radio sur les normes ... j'aurais dû préparer mais j'ai rien fait du coup alors je m'y mets et ensuite  j'essaie de faire un papier pour ce soir.
Les pieds nickels Roger !

Et les rois mages ... je suis revenue avant hier du comptoir du peintre comme si je revenais d'Abyssinie portant mon nouveau pot de peinture rouge coquelicot pour mes fenêtres comme de la myrrhe ou de l'encens... en me disant mais au fait c'est quoi de la myrrhe ?

Myrrhe : encens en grains naturel idéal pour la méditation et l'éveil spirituel, ah ouais, alors je me suis dit qu'on pourrait peut être exiger de l'assemblée qu'elle en brûle à toutes les cessions ! M'enfin bon comme on peut expérimenter de manière locale ... ça m'a donné des idées ! 
Fée beau !
Iso