...à périodicité très variable, ouverte le 23 février de l'an de grâces (matinée) 2014...

et (presque) fermé en janvier 2017


sphinx

PRÉ EN BULLE
Cette page n'est subventionnée par aucune collectivité territoriale,
car nous détestons la littérature de faussaires à la main d'organismes bidons ( Offices, fausses assos, EPCC...), instrumentalisés en sous main par des élus.
Quand, par le passé, les gouvernants, ou leurs porte-plumes serviles, se sont occupés de régenter art ou littérature, on a aussitôt
pu constater la régression mentale.


(avec la complicité de Léonor Fini, ici à droite)

Le mot "Bretagne" de ce titre n'implique aucune allégeance à un quelconque communautarisme, autonomisme ou indépendantisme. Il situe juste le lieu de la culture (et parfois de la langue) d'où nous écrivons. Notre regard essaie de porter plus loin que les Régions, les États, les continents... ou les galaxies, car nos territoires sont avant tout imaginés.

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Pour un formatage américain à réactivité immédiate, il faudra vous adresser au logiciel Wordpress. Ici on prend le temps des relations humaines et des labyrinthes rigolos des fêtes foraines. On s'en fout totalement du nombre de zamis sur fesse-bouc.

On n'est pas à un jour près, ni à un mois.
On prend le temps, avant d'écrire, de tourner 7 fois la plume dans l'encrier des sentiments. On amène ses crayons de couleur, on s'écoute, o
n se cause et on se contredit courtoisement. Pour vos plaidoyers en faveurs du Front National, du pâté Hénaff, de la Légion étrangère, de l'Institut de Locarn, ou de l'agriculture productiviste, adressez plutôt vos textes à Minute ou à La France Agricole.

Depuis fin février 2014, sur cette page, déjà près de 400 articles (tous en ligne). Pour faciliter leur repérage, ils sont numérotés. Le moteur de recherche interne vous permet de trouver les thèmes abordés ou les personnes citées.

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Sur ce blog, soyons un peu positifs  : un jeune designer français a conçu une machine à laver prévue pour durer cinquante ans. Histoire de lutter contre l'obsolescence programmée. Une machine qu'on peut enfin léguer à sa descendance (Et oui, je viens d'être grand père ! Salut Billy !)
 JK

Vous désespérez des aventures éphémères et rêvez d’une grande histoire avec un lave-linge ? La perle rare s’appelle «l’Increvable». «Si vous dites oui, c’est pour la vie», promet-il même. Bigre. L’objet, imaginé par le designer Julien Phedyaeff, est en fait conçu pour durer cinquante ans. Il s’agit de son projet de diplôme de fin d’études à l’Ecole nationale supérieure de création industrielle Les Ateliers. Présenté en juin dernier, il a reçu les félicitations du jury avant d’obtenir un label de l’Observeur du design 2015, un prix organisé par l'Agence pour la promotion de la création industrielle.increv

«L’idée est née d’une recherche large sur les pratiques de démontage des objets pour mon mémoire de fin d’études, en 2013, explique le designer de 26 ans à Libération. Cela m’a permis d’explorer et de comprendre certains enjeux. Démonter est le premier pas qui permet d’être acteur vis-à-vis des objets, de se les réapproprier. Or, aujourd’hui, cela entre en conflit avec l’obsolescence programmée. Les plus difficiles à démonter sont les smartphones et les ordinateurs. Ils sont verrouillés par des vis à têtes spéciales. Mais les clips en plastique sur les cuves des lave-linge, qui permettent un montage rapide sur les chaînes d’usines, les rendent aussi quasi impossibles à démonter. Et donc à réparer. Du coup, personne ne le fait.»

Les pièces détachées, quand elles sont disponibles, le sont à un coût prohibitif. Julien Phedyaeff s’est amusé à voir combien lui coûterait le remplacement de quelques pièces essentielles d’un lave-linge actuel. «Cela valait une fortune, trois fois le prix d’achat, et encore, même pas pour une machine complète !»

Il aurait également pu jeter son dévolu sur le réfrigérateur pour lancer son projet. «L’Increvable est avant tout une sorte de marque, un concept qui propose une alternative à l’obsolescence programmée pour certains objets de grande consommation que je qualifie de stables, c’est-à-dire qui ont peu évolué au fil des décennies.» C’est le cas pour les machines à laver et les réfrigérateurs, pas pour les téléphones.

Pour concevoir son increvable lave-linge, Julien Phedyaeff s’est fixé plusieurs objectifs. Il fallait d’abord pouvoir éviter ces pannes dites irréparables – lorsque le coût de la réparation est proche du prix d’une machine neuve – qui obligent en moyenne à renouveler un lave-linge au bout de dix ans.

«L’idée était de faire une base saine, solide et améliorable, dit le designer. Une machine à laver aura toujours besoin d’un tambour, d’un hublot, d’un bâti en tôle, d’une cuve, d’une pompe, d’un moteur. Mais on peut proposer le choix entre un moteur standard et un moteur à induction qui coûte un peu plus cher, par exemple. Ou décider d’inclure un écran tactile ou pas.»

Livré en kit

Pas question de revenir à l’appareil ménager de grand-maman. L’Increvable est connecté. D’ailleurs, il peut crier au secours en cas de besoin de maintenance. Son heureux utilisateur pourra alors se rendre sur Internet pour apprendre à le réparer. S’il ne sait pas déjà le faire. Julien Phedyaeff prévoit en effet que son invention puisse être livrée en kit. «Cela permet de faire des économies en évitant les frais de montage, tout en apprenant à connaître sa machine. Et de réduire de 20% le volume de l’emballage». Pas de panique, il a aussi prévu le coup pour les non-bricoleurs, avec la possibilité de commander la machine montée ou de faire appel à un service d’aide au montage, qui «aurait aussi l’avantage de créer de l’emploi local».

Autre enjeu : alléger l’engin pour ménager ses lombaires pendant un déménagement. Le jeune designer a pour cela imaginé de remplacer les 30 kilos de lest en béton par un réservoir se remplissant d’eau lors de la première mise en service. Comme la mode évolue, même pour les objets, l’esthétique a été prise en compte. La machine est personnalisable, il suffit de changer la façade. Celle-ci est d’ailleurs pivotante, permettant de cacher le bac à lessive et les commandes. Quant au hublot, il peut être installé pour s’ouvrir à droite ou à gauche et ainsi mieux s’intégrer au petit nid de chacun.

Julien Phedyaeff a aussi pensé à la vie de l’objet dans la durée. L’Increvable peut s’adapter aux nouvelles normes ou aux évolutions techniques. Il a même prévu sa mort… et sa résurrection.«Les ressources de la planète sont limitées. Une tôlerie en métal, c’est de l’énergie, de la matière, pourquoi la détruire pour en faire une nouvelle ?» Plutôt la repeindre, voire la modifier, pour l’intégrer à une nouvelle machine. Idem pour le hublot en verre, «qui n’est pas censé casser».

Depuis quelques jours, le téléphone de Julien Phedyaeff n’arrête pas de sonner. Son concept plaît. «Comme je ne suis pas entrepreneur, j’étudie toutes les propositions de financement, d’accompagnement. Il reste beaucoup à faire, notamment pour définir la mise au point technique, car je ne suis pas non plus ingénieur. Par exemple, avoir un réservoir d’eau de 30 kilos pour lester la machine, c’est très bien, mais il faut trouver le moyen de garantir une étanchéité totale.» Pas encore de réaction des grands industriels de l’électroménager. Qui risquent de ne pas goûter l’initiative. Ou de vouloir la récupérer pour la vider de son essence.

Coralie SCHAUB (Libération)

 

Depuis quelque temps ce blog n’avait pas donné dans le catastrophisme. À croire que la planète suivait mollement son cours, coté en bourse. Avec ses hauts et ses bas… qu’elle enlevait parfois pour se faire aguichante. Suffit de faire un peu l’autruche pour se trouver encore des petits coins à l’abri des fureurs du monde. Depuis qu’en Occident la "loi du marché" a remplacé la démocratie et qu’ailleurs les écervelés intégristes passent les mécréants à la kalachnikov, les trous perdus se font rares. Pesticides à gogo, urbanisation galopante, agriculture industrielle avec ses corollaires, érosion des sols, pollution des eau, réchauffement climatique, menace nucléaire civile et militaire, marchands d’armes, surpêche, disparition des abeilles… mieux vaut, pour vivre peinard en écoutant son Mozart devant une bon millésime bordelais bio, se fermer les yeux, se boucher le nez avec un casque sur les oreilles.

biodiversiteManque de bol, parfois on choisit mal ses bouquins. Au lieu de prendre un Flaubert on tombe sur « La biodiversité de crise en crise » (Albin Michel, 22€), écrit par 2 scientifiques du Muséum national d’histoire naturelle (Patrick de Wever et Bruno David).

Ces pince-sans-rire vous rassure un max : la planète n’en est pas à ses premières crises. Des extinctions de masse, la terre en a déjà connues. Au moins cinq, dont celle des dinosaures, dont il ne subsiste aujourd’hui que les oiseaux. Pourtant, celle qui marqua la fin de l’ère primaire, par exemple, bien plus méconnue, fut largement plus catastrophique puisque 95% de la faune marine a disparu.

Aujourd’hui la grande affaire c’est la disparition de la biodiversité : « la vitesse à laquelle nous nous engageons dans ce voyage destructeur risque de nous faire parvenir à l’apocalypse plus rapidement que ce qu’aucune crise du passé a produit depuis 550 millions d’années… », c’est à dire depuis l’apparition de la vie. L’homme n’étant là que depuis la bagatelle de 6 petits millions d’années.

À la vitesse à laquelle cette catastrophe globale est programmée (merci la loi du marché), on n’en aurait plus que pour 300 ans environ avant que tout ne nous pète à la gueule.

Mais rassurez-vous : dans l’affaire, l’existence humaine n’est qu’une petite verrue, due davantage au hasard qu’à la nécessité. La biodiversité s’en remet toujours. Surtout si son principal prédateur, celui sur qui a poussé un cerveau, n’est plus là pour emmerder les autres espèces. La terre a encore de beaux jours devant elle, même si ce gros con d’homme n’y traînera plus ses grolles pour l’exploiter à coup de "loi du marché".

300 ans, juste l’affaire de 6 ou 7 générations ! Un peu de patience les libellules !

JK

 

Les petits faits de société en disent long sur les us et manières des grands rapaces qui nous cernent. Leur implacable « loi du marché » est en passe de devenir loi naturelle. À longueur de blog on vous donne des nouvelles des grands prédateurs, genre Monsanto, Vinci, Areva, Avril… Les plus petits semblent plus sympas, car plus proches de nos besoins quotidiens. Il n’en est rien, hélas !

ampouleJe me suis présenté le mercredi 20 mai au magasin Boulanger de Langueux. L'ampoule de mon vidéo projecteur Acer, acheté au magasin, était grillée. C’est ma petite fantaisie technique : j’ai viré ma télé et me projette désormais film et émissions TV (il en existe d’intéressantes) sur grand écran. Un home cinoche comme chez les rupins qui ne coûte pas cher et qui prend moins de place qu’une télé.

Après longue attente, impossible d'obtenir d'un vendeur ou du service après vente le prix d’une éventuelle ampoule de rechange : le prix de l’ampoule était secret d’État.  Si je voulais le connaître, il me fallait d'abord accepter un devis obligatoire à 39€. J'ai demandé à voir le responsable du magasin, un homme roux à lunette s’efforçant d’être aimable, très gêné de ma question. Il m'a affirmé que ce devis, préalable et payant, était à mettre au compte des méchants constructeurs de l’appareil et non du magasin Boulanger.

Excédé, je me suis aussitôt rendu chez un concurrent, Loops à Brézillet, où on vend aussi des vidéos projecteurs. Les vendeurs du magasin ont bien rigolé de la clause Boulangère à 39€. Ils m’ont tout de suite donné le prix d’une ampoule (assez chère… il vaut quelquefois mieux acheter un projo neuf).

Résultat des courses : pour gagner 39€ de mieux, Boulanger a perdu un client. La loi du marché a ses limites qui fait parfois boomerang dans la gueule de ceux qui en abusent.

Je vais aussi saisir les assos de consommateurs.

Il est aussi des arnaques plus visibles : pour tenter de joindre Boulanger au téléphone, j’ai découvert qu’il me fallait passer par un numéro surtaxé ! Vraiment gourmand ce Boulanger !

Pas de pitié pour la boulange ! Boycottons les charognards.

JK

 

Ce samedi 23 mai 2015, manifs partout dans le monde contre MONSANTO

(40 pays et 25 villes en France)

MonsantueMarche contre Monsanto samedi 23 Mai 2015. Cet événement, de dimension planétaire, rassemble des citoyens du monde entier pour marcher ensemble contre le projet d'agriculture intensive, génétiquement modifiée et dépendante des pesticides que symbolise Monsanto, comme les autres multinationales du secteur des biotech.

 

 

monsantomail

signé Knoppy

Voir aussi le p'tit caillou humoristique Lors Roblochon jardinier

 

Tant qu'on y est, rajoutons une petite couche historique aux deux articles précédents. Ces "socialistes" nous font vraiment marrer.

COCHONSSOCIALISTES

 

UN PEU D'HISTOIRE :

En Bretagne, le verrat (cochon mâle) que l’on gardait pour engraissement ou pour reproduction était appelé “socialiste”, car il ne faisait rien d’autre que manger et accessoirement s’occuper d’une truie... excellent programme !

Les femelles socialistes sont aussi pas mal : en janvier dernier la vice-présidente socialo du département 22 adressait ses vœux pour 2015 en forme de programme politique : vidange du barrage de Guerlédan (le vide) et arrivée du Tour de France à Mur-de-Bretagne (la dope). Le trou et le tour, vaste programme ! Elle s'est rammassé une belle gamelle aux dernières élections. Dommage pour le département qui vient de perdre une de ses grandes comiques (rassurez-vous, il en a retrouvé d'autres, tout aussi gratinés).

JK

COMMENTAIRES

Est-il possible qu'une foire aux verrats soit affichée comme une foire aux "socialistes" dans les Côtes du Nord de l'époque?  Pourquoi pas "députés", "fonctionnaires" ou "francs-maçons" ou tout autre qualificatif désignant les fainéants du moment aux yeux du bon peuple? Non! Socialistes...Ca m'épate !

Esprit d'escalier : ne peut-on pas penser que ce qualificatif de socialiste pour désigner le vérat était lié à sa "sociabilité" parmi les truies, donc à sa puissance de séduction, bref, à son charisme ! Ce serait plus gentil pour les socialos... LMD

 

mollvallsblog... (suite à l'article précédent)

Comme le PS n'a pas d'idées, il va régulièrement en piocher auprès de Terra Nova, un think tank « progressiste » (je mets des guillemets passque c'est eux qui le disent...). Donc un think tank, c'est un réservoir à idées, si-si ! Et Terra Nova, c'est joli comme nom, c'est évocateur, comme qui dirait ! Ça fait un brin aventurier, et ça suggère un monde nouveau, tout ça (essayez avec Fienta Negra par exemple, et vous n'aurez pas du tout cet élan d'inspiration poético-onirique). Mais bon, leur joli truc, c'est pas des bénévoles retraités de la CAMIF ou de l'UNEF-ID qui s'en occupent. C'est rien que du gratin de la grande presse, de la grande banque et de la grande et haute société. On n'y trouve pas des représentants des basses castes, faut pas déconner.vallsblog Et comme ces gentils philanthropes ne vont pas réfléchir gracieusement pour des prunes, leurs cogitations cérébrales sont financées par des grosses boîtes du style AREVA, Air-France, EDF ou Vivendi, c'est vous dire l'indépendance d'esprit et l'irrévérence de ces coquinous, ah-ah ! « Non au nucléaire ! », « Non à la privatisation des ressources ! », « Non aux grands projets inutiles ! », « Halte à l'agriculture productiviste ! » par exemple, c'est des idées qui ne viendront jamais à l'esprit des penseurs de Terra Nova...

            Non, eux, les nouveaux terriens, y viennent de pondre un rapport sur la tenue de « primaires » au PS pour désigner un candidat à la Présidentielle. En résumé, ce principe des primaires, c'est super, ça vous légitimise le prétendant, ça ouvre un débat, etc, blah-blah-blah... Sauf, peut-être, mais vraiment alors peut-être, si un des candidats est déjà Président en exercice. Là, on pourrait être amené à ré-examiner la question... Bon, c'est vraiment très-très bien, hein ! les primaires. Mais, dans le cas d'un président sortant... 'faudrait que ça reste ouvert... Slurp-slurp, Président Mollande, vous avez noté comme on est sympas, à Terra Nova !

            Mais assurément, si y'en a un que ça n'arrange pas, cette histoire de primaire qui n'aura pas lieu, c'est notre Manu les Valseuses, le rude ibère de Matignon, le farouche hispanique membré comme un baudet, pour ne pas dire, comme un âne hidalgo. Lui, les primaires, ça y fait pô peur ! Y t'aurait écrasé tous les prétendants, comme ça, snap ! d'une pichenette ! Même son gras et mol chef ! Hop, pareil ! Comme qui rigole !

            Mais du coup, après la déculottée mémorable que le PS va se manger en 2017 si c'est François-Judas qui va au casse-pipe, le Manu, y va se taper au moins 5 ans de purgatoire avant d'espérer un retour. Et là... là, eh ben forcément, ça l'énerve, le Manu !

Knoppy